Suite au décès d’une femme à la maternité, le mari accuse les sages femmes. Mais le médecin chef réfute ces allégations qu’il qualifie d’infondées contre son service.
C’est une femme du nom de Nani Sidibé résidante au quartier Bolibana 2 dans la commune urbaine de Siguiri qui est décédée à la maternité de l’hôpital préfectoral de Siguiri le 10 juillet dernier. Depuis ce jour, Kaba Diakité, le mari de la défunte ne digère pas l’acte et pointe un doigt accusateur sur les sages-femmes.
« Ma femme est arrivée à 11 heures jusqu’à 14 heures, les sages-femmes n’ont pû rien faire. Elles sont allées chercher le médecin chef qui est venu. Ensuite, ils m’ont remis une ordonnance d’aller acheter ça. Je suis revenu avec les produits d’une valeur de 215.000 francs guinéens. Mais aux environs de 16 heures, ils m’ont annoncé le décès de ma femme qui portait des jumeaux. Je demande que justice soit faite. C’est une négligence », accuse notre interlocuteur.
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Interrogé sur la situation, Docteur Tassi Berete le médecin chef de la maternité de l’hôpital préfectoral de Siguiri donne sa version et crie aux allégations à l’encontre de son service.
« La femme est décédée dans la salle d’accouchement et non dehors, ensuite elle était en réanimation comme son état n’était pas stable. Ce que le monsieur dit, ce sont des allégations et puis nous ne sommes pas ici pour tuer mais plutôt pour sauver. Nous n’avons jamais abandonné la dame », jure-t-il.
A rappeler que cette défunte Nany Sidibé a laissé derrière elle 4 enfants et un mari, plongé dans une grande tristesse.