L’audience criminelle s’est ouverte à Siguiri ce lundi 1er novembre avec une trentaine de dossiers devant le tribunal, a-t-on constaté sur place.
C’est la salle d’audience du tribunal de première instance de Siguiri qui a servi de cadre à l’ouverture de cette audience criminelle. Dans son discours de circonstance, le ministère public représenté par Moustapha Diallo, le substitut du procureur près le tribunal de première instance de Siguiri, a indiqué l’importance de la présence du public pendant l’audience criminelle.
« Ces audiences publiques ont une importance capitale pour la sécurité, pour la quiétude au sein de notre localité. Siguiri est connu comme une zone mouvementée, endogène à la commission des infractions surtout criminelles eu égard à la position géographique et la justice est là pour réprimer, pour rendre justice ou éventuellement dissuader les gens qui ont tendance à commettre des infractions. C’est pour comprendre aussi, comment les droits de l’homme sont respectés, mais dans les règles de l’art prévues par les procédures de la république », a-t-il souligné.
Pour le président du tribunal, Mandiou Keita, c’est le droit qui sera dit au cours de cette audience.
« C’est de rassurer les accusés en premier lieu et l’auditoire, pour leur dire que c’est le droit qui sera dit et personne ne sera brimée ici », a-t-il martelé.
Pour cette première journée, des dossiers ont été touchés comme celui de la dame Mandignè Camara, poursuivie pour »enlèvement d’enfant », et Moussa Traoré pour »vol à main armée, assassinat et mort ».
Il faut noter qu’une trentaine de dossiers sont enrôlés pour cette audience criminelle qui durera une dizaine de jours.