Les élèves et les enseignants étaient invisibles dans plusieurs écoles hier mercredi. Pour s’enquérir des réalités, nous avons fait le tour des établissements d’enseignement publics et privés de la place.
Au lycée Kankou Moussa, les membres de la direction et quelques enseignants étaient présents avec une poignée d’élèves sans tenues scolaires. Même décor, au lycée Framoi Bérété. Aucun responsable, n’a voulu se prêter à notre micro
Cependant les parents ont été frappés par deux choses: la fatigue des festivités de l’an 60 et la peur de violence de la grève déclenchée par le SLECG.
« Mes enfants sont à la maison. D’abord ce jour du 3 octobre est mal choisi après les festivités du 2 octobre la reprise est difficile« , Seyan Doumbouya
« Je ne veux pas laisser mes enfants, en cas de violence lors des grèves ça sera difficile de les récupérer. » Nantenin Cissé
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En attendant, une réunion à été convoquée à huis clos, par le directeur préfectoral de l’éducation de Siguiri pour des mesures liées à l’ouverture.