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Siguiri : à la rencontre des jeunes plastificateurs de motos à Siguiri

La plastification des motos est une activité qui attire beaucoup de jeunes à Siguiri. Votre quotidien électronique vous plonge dans les secrets de ce petit métier qui était autrefois banalisé par des citoyens.

Dans la commune urbaine de Siguiri, ils sont plus d’une centaine de jeunes dont l’âge varie entre 15 et 25 ans à pratiquer la plastification des motos. Leur base la plus reconnue se trouve en plein centre ville dans un coin à ciel ouvert à côté de l’école « Ballato Kemo ».
Sur place, l’ambiance est électrique car les passants sont interpellés sur ce ton. « I di Mana Don » « tu veux plastifier ta moto? »
Selon Ibrahim Touré notre interlocuteur sur place, ils sont plus d’une cinquantaine de personnes à travailler sur place et d’autres ont fait fortune dans cette activité.
« Il y a plus de dix ans que je pratique cette activité. Actuellement, nous sommes plus d’une cinquantaine de personnes à travailler. Avant, beaucoup critiquait ce travail, en disant que c’est un sot métier et que ça n’allait pas perdurer. Mais aujourd’hui, il y a des personnes qui ont construit dans ce métier, il y a des mariés parmi nous. Le coût varie entre 80.000 fg et 100.000 fg la moto« , a-t-il révélé.
En outre, la plastification des motos est un art en plus de cela, la plupart de ces jeunes sont des mécaniciens, nous raconte Lancine Camara, un des jeunes travaillant sur place depuis plus de trois ans.
« Nous partons acheter les plastiques chez les commerçants de motos. Ensuite, il y a des manières que nous utilisons pour la  plastification, mais il faut savoir qu’à côté de la plastification la plupart d’entre nous sont des mécaniciens. Il y a un savoir-faire dans ce métier qu’il faut apprendre. Nous avons une bonne organisation interne avec une caisse pour les cas sociaux, nous participons même à des rencontres corporatives« , explique notre interlocuteur.
Beaucoup de clients partent satisfaits après la plastification de leurs motos, ils pensent que c’est une manière de sécuriser l’engin. Comme le signale Soumaila Simagan, un orpailleur venu du district  Bembeta. « Moi, je plastifie ma moto pour sécuriser sa peinture. Je viens toujours ici chaque trimestre ou dès que j’achète un engin, mais parfois c’est le coût qui est élevé. Mais après le travail, toi même tu rentres satisfait », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que cette activité a sa genèse à Siguiri, et elle est propre à cette localité, à cause de la pléthore de motos. Par ailleurs, la plastification de motos est devenue une activité génératrice de revenus à Siguiri.
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