Une patrouille des forces de sécurité menée ce mardi 6 août dans les mines de la sous-préfecture de Doko a permis d’interpeler 43 orpailleurs étrangers clandestins qui utilisent des explosifs et des produits chimiques.
C’est au bataillon du camp d’infanterie de Siguiri que les 43 orpailleurs clandestins burkinabé ont été présentés à la presse locale avec d’importants matériels dont des explosifs, des produits chimiques, des motos et des concasseurs.
Le préfet de Siguiri, Colonel Moussa Condé accuse ces personnes interpellées de détruire l’environnement : » tous ces gens ont été interpellés à Kolenda, dans la sous-préfecture de Doko. L’orpaillage est une activité dont l’exercice est reconnu en Guinée mais, ils utilisent des produits toxiques, des explosifs et d’autres machines qui rentrent dans la destruction de notre environnement. Sinon les étrangers qui sont légalement établis et qui ne détruisent pas notre environnement n’ont aucun souci avec nous. Nous avons rapatrié 143 étrangers et ces derniers interpellés subiront le même sort que les précédents. »
En attendant leur rapatriement, ces 43 burkinabés sont actuellement retenus au camp d’infanterie de Siguiri.
Par ailleurs, faut-il souligner que c’est ce contexte marqué par des vagues d’arrestations et de rapatriements de ces Burkinabé accusés d’avoir utilisé des produits prohibés et dégradants pour l’écosystème dans le cadre de l’exploitation artisanale des mines dans les différentes localités de Siguiri, que le président Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré effectue une visite d’amitié et de travail à Conakry ce jeudi 8 août.