Au soir d’hier lundi 14 octobre, après une journée particulièrement agitée à maints endroits du pays, le gouvernement, à travers le ministère de l’Administration du territoire, s’est fendu d’un communiqué. Dans ce document, il réitère sa disponibilité à dialoguer avec les forces vives de la nation réunies au sein du Front national pour la défense de la Constitution, en vue d’une décrispation de la situation qui prévue au pays.
Une démarche dont le leader de l’Ufr perçoit sous un angle de « duperie » ou d’amadouement » entretenu par les pouvoirs publics qui en a l’habitude, selon lui. Mais avant, Sidya Touré conditionne l’ouverture d’un quelconque dialogue par ce qui suit:
« C’est le Fndc qui a lancé le mouvement que nous connaissons aujourd’hui, et qui comprend la Société civile et nous-mêmes. Il faut commencer par libérer les responsables du Fndc qui ont été arrêtés dans des circonstances que nous connaissons: c’est-à-dire de manière totalement illégale, avant qu’on ne discute de tout cela. Mais je vais vous dire hein, c’est une habitude du pouvoir d’Alpha Condé: chaque fois qu’il y a une crise, on vous lance un os, le temps de vous laisser le temps de remuer cela, ils continuent leur programme. Sinon, Cellou et moi avons écrit avant que la crise, n’arrive à ce niveau, au ministre de l’Administration du territoire pour lui demander à ce que le comité de suivi soit réactivé. Il ne nous a rien promis. Cela veut dire qu’il n’y a aucune sincérité en cela. C’est simplement pour faire baisser la tension. Et nous n’avons aucun intérêt à nous inscrire dans une aventure pareille », tranche M. Touré dans une interview téléphonique accordée à Guinéenews.