Le nombre de vides juridiques qui existe entre les lois guinéennes n’est pas négligeable. Lors des procès au pénal, on entend parler de vide juridique dans tel ou tel domaine pour invoquer la jurisprudence. Cela est acceptable quand les juges sont confrontés à un fait pas observé ou jugé en France et par les Français, dont les lois sont studieusement et fidèlement calquées par les lois guinéennes.
Pour juger un fait d’héritage dans une famille polygame, les lois guinéennes sont nouvellement parlantes et hésitantes, mais y a-t-il de pénalité ferme contre les mariages polygames ou mariages précoces, puisque l’interdiction n’est pas respectée, pis encore il y a un gouffre juridique quand il s’agit de parler de sorcellerie ou des choses de magie noire et autres irrationalités semblables.
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L’assemblée, pour cette session des lois, doit clarifier un certain nombre de questions juridiques sur, notamment, les méandres qui existent dans les institutions républicaines. Il y a palabres à la Cour constitutionnelle, à l’INIDH, à la CENI, sur les votes par procuration…
Un pays moderne est dirigé par des hommes de lois bien calés, qui statuent exhaustivement sur tous les cas possibles pour se doter des lois modernes. D’un avis, dans un ensemble de lois qui contient trop de vides juridiques, surtout dans les institutions républicaines, il y a de la médiocrité à vendre autant que les vides juridiques.
La session des lois de cette année doit éponger le maximum. Il est temps que la Guinée entre dans le 21ème siècle.