A quelques jours de la rentrée des classes, rien ne va au Lycée Bonfi dans la commune de Matam. Sept enseignants accusent le proviseur d’être marginalisés dans la répartition des charges horaires à cause de leur appartenance au Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).
Interrogé ce vendredi 13 novembre, Alhassane Bérété Proviseur dudit Lycée a déclaré à qui veut l’entendre qu’il ne peut pas garder des enseignants qui ont un volume horaire de 5 heures ou 4 heures.
«Nous avons réparti les charges horaires, chaque enseignant devait avoir 18 heures par semaine. Il y a des enseignants qui n’ont reçu que 5 heures et 4 heures, je ne peux pas continuer à les garder avec moi. Alors qu’il est dit que la charge horaire officielle de chaque enseignant varie entre 15, 16 et 18 heures. Ce n’est pas possible que je garde un enseignant qui a seulement 5 heures ou 4 heures par semaine», a-t-il expliqué au bout du fil.
Poursuivant, M. Bérété a rappelé qu’au moment où il a été affecté au Lycée Bonfi, qu’il y avait des professeurs qui existaient et qui n’y enseignaient pas.
«Ils se faisaient remplacer par des stagiaires. C’est pourquoi, j’ai exigé que seuls les professeurs engagés doivent enseigner. Je n’ai pas besoin qu’ils soient du SLECG ou autres, ce sont des charges horaires que j’ai réparties. Pourtant, il y a des enseignants du SLECG qui ont été maintenus et ils ont eu des charges horaires», a-t-il fait savoir.
Au bout du fil, le Coordinateur Communal du SLECG de Matam, Saliou Soumah ‘’Haut-Niveau’’ a dénoncé leur marginalisation à cause de leur appartenance au SLECG dirigé par Aboubacar Soumah.
«Nous sommes au nombre de sept enseignants, trois professeurs de Chimie, deux professeurs de Géographie et deux professeurs de Français. Il y a des enseignants qui ont 20 heures juste pour que nous n’ayons pas une charge horaire. C’est un règlement de compte parce que nous avons observé la grève du SLECG. Il y a plus de 7 ans que nous enseignons dans cet établissement. A cause de notre appartenance au SLECG, nous n’avons pas été retenus ni pour la surveillance des examens et ni pour la correction», a-t-il déploré.
Pour sa part, le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah a fait comprendre au téléphone de Guinéenews, qu’ils sont en train de réunir toutes led informations pour aborder le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation avant de prendre des dispositions. «Nous étions à une réunion quand nous avons été informés de la situation. Nous allons informer le ministre avant de prendre toute décision. Nous sommes en train de réunir toutes les informations avant de rencontrer le ministre Pr. Amadou Bano Barry», a-t-il laissé entendre au bout fil.