Lancés hier mercredi 14 juin 2023 par le Premier ministre, les travaux de la cinquième édition de la semaine du numérique se poursuivent au Palais du peuple ce jeudi 15.
L’objectif est de promouvoir la transformation numérique dans tous les secteurs de la société, mais aussi de sensibiliser les citoyens sur les enjeux et perspectives de la transformation numérique.
La journée de ce jeudi a été particulièrement marquée par la tenue de plusieurs panels. Au nombre de ceux-ci, le panel autour du thème : « Femmes et numérique : enjeux, défis et perspectives en République de Guinée ».
Prenant part à ce panel, la Directrice nationale des Affaires politiques et de l’Administration électorale au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a expliqué la nécessité de digitaliser les élections. Toute chose qui, selon Mme Djénabou Touré pourrait empêcher les éventuelles fraudes lors des joutes électorales.
« Si on arrive aujourd’hui à utiliser le numérique dans les bureaux de vote, ne serait-ce que pour identifier et valider un électeur de façon biométrique avant d’accéder au bureau de vote, ça peut diminuer l’utilisation des cartes d’électeurs non distribuées, ça peut également bloquer les fraudes massives », a-t-elle expliqué.
Abordant la problématique de la remontée des résultats au niveau de l’organe de gestion des élections, la panaliste a proposé l’usage d’un système satellitaire en lien avec le numérique pour remonter rapidement les résultats.
En termes d’organisation des élections, l’ancienne Commissaire électorale a demandé aux acteurs politiques de se faire confiance, mais aussi de faire confiance au numérique dans les élections.
A la digitalisation des élections, Mme Djénabou semble accorder de l’importance. En ce sens que celle-ci permettra, selon elle, de garantir aussi l’unicité de l’électeur.
Au cours de ce panel, la Directrice nationale des Affaires politiques et de l’Administration électorale au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a eu à échanger avec les femmes guinéennes et nombreuses autres venues d’ailleurs.
Une occasion qu’elle a saisie pour interpeller les parents sur l’attitude à adopter une fois que leurs filles échouent en classe. D’où sa proposition de reconversion de ces jeunes filles.
« Une jeune fille qui échoue au brevet n’est pas à jeter. Elle pourrait être reconvertie dans les métiers du numérique comme la programmation, le développement et comme tant d’autres métiers du numérique. Comment allons-nous faire pour que le citoyen guinéen puisse avoir accès aux services sociaux de base à travers le numérique ? Ce sont entre autres propositions que la panéliste a évoquées lors de son speech.
