La 4ème édition de la semaine du numérique a fermé ses portes ce 14 juin 2019 à Conakry. Plusieurs projets montés par des jeunes, notamment des élèves et étudiants, ont été présentés lors des quatre jours de rencontre.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé, s’est dit impressionné par ces projets : « J’ai vu les projets montés par des élèves, étudiants et par des jeunes tout court, dans le domaine du numérique, la robotique. Ça m’a beaucoup impressionné. »
Pour lui, le fait que des enfants du primaire s’approprient déjà du concept du numérique, il y a bon espoir que la Guinée réussisse à assurer la 4ème révolution industrielle : « J’ai déjà dit à mon collègue des télécommunications que c’est un bon espoir pour nous, parce qu’au niveau de l’Enseignement supérieur également, les étudiants sont en train de monter des projets de ce type. Si à la base déjà les élèves sont initiés au codage, c’est un bon espoir que la culture du numérique va se développer dans notre pays. Et c’est l’une des voies aujourd’hui pour pouvoir assurer la 4ème révolution industrielle, comme le dit très souvent, le président de la République. L’Afrique a loupé les trois premières révolutions industrielles, nous n’avons pas le droit de louper la 4ème révolution industrielle. Pour la Guinée, je suis déjà content de voir que déjà à la base les gens commencent à s’approprier ce concept de numérique et de communication. »
Selon Abdoulaye Yéro Baldé, son département est en train d’intégrer les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le système d’enseignement dans le pays : « Nous sommes déjà engagés dans les TIC de l’éducation. Nous avons un institut de formation à distance. Nous venons de créer une licence appliquée aux TIC dans l’Enseignement supérieur. Je viens d’une réunion à Kigali où tous les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de l’Afrique se sont retrouvés pour justement impulser ce programme-là.
Récemment, certains de nos étudiants en génie informatique à Gamal ont monté un projet de développement d’identification des citoyens guinéens depuis la naissance jusqu’à la mort. Ce travail est en cours. A Mamou également les travaux d’installation de l’unité d’assemblage des tablettes et des ordinateurs ont commencé. Nous sommes en train de revoir tous nos programmes de formation pour que les TIC deviennent une véritable réalité à l’enseignement et le but aussi c’est de permettre aux gens de créer leurs propres entreprises ou d’être employables rapidement sur le marché de travail. »