La question de contrôle technique automobile se pose avec acuité. On parle de pesanteur politique. CIVITA est sous l’éteignoir, mais pourquoi ne pas équiper et réactiver CEPERTAM (centre de perfectionnement technique automobile ou quelque chose de ce genre), un centre de formation professionnelle. Cela permettrait de faire coup double pour attirer les jeunes dans cette filière de formation professionnelle.
En attendant de pouvoir mettre tout au point, on pourrait réduire les accidents causés par les gros porteurs si les axes de grandes pentes leur étaient interdits pendant les heures de pointe et surtout quand ces camions sont chargés. Rien n’est plus fragile que les freins des gros porteurs quand ils sont chargés. Rien que le poids et l’inertie de la descente raide comme celle d’Enco5-Sangoyah, et de toutes les autres transversale, d’ailleurs, suffisent à couper les freins et il n’y a pas de larges fossés ou caniveaux pour jouer au frein, ce sont d’autres véhicules qui servent de frein.
Plus concrètement, toutes les descentes des transversales et les descentes de ENTA, de Bambéto, de Dabondy… doivent être interdits à ces camions quand ils sont chargés, même pas aux heures de grande circulation. On a vu des chauffeurs se diriger contre le terre-plein central pour atténuer la vitesse et la descente, quitte à culbuter le camion, pourvu qu’ils ne fassent pas assez de dégâts, mais d’autres perdent le contrôle et le sang froid en même temps…
Dans les embouteillages de Conakry, il est rare de voir des accidents de circulation, mais le cas des gros camions qui dévalent les grandes descentes sans frein, c’est le sauve qui peut, ne faut-il pas leur interdire ces routes enchantées et leur trouver un moyen de venir sur l’autoroute, par où les pentes sont amoindries ?