Les travailleurs de G4s, une société de sécurité et de gardiennage, ont pris d’assaut ce mardi, les locaux du ministère de la Justice et des Droits de l’homme. Cette manifestation pacifique vise à revendiquer les droits qui sont les leurs.
Ils étaient plus d’une cinquantaine de personnes devant les locaux du ministère de la Justice, scandant des slogans comme, “vive la justice, à bas l’intimidation”, ou “vive le respect des lois de la République”.
Selon nos informations, ladite société aurait refusé « de signer le protocole d’accord qui a été négocié sous l’arbitrage de l’Inspection générale du travail avec la centrale USTG, ignoré les points de revendications de leur plate-forme revendicative mais aussi le SMIG décrété par le président de la transition« , explique Marius Bangoura.
En l’absence du Garde des Sceaux et des Droits de l’homme, les représentants des manifestants ont été reçus par le porte-parole du ministère et le chef de cabinet. Au cours de ce tête-à-tête, Billy 1 Keita, chef de cabinet du ministère leur a “suggéré d’écrire à la présidence pour obtenir une audience. Deuxièmement, les négociations ont commencé fin août début septembre sur l’applicabilité de l’ensemble des règles qui gouvernent votre rapport avec la plate-forme de revendications. Donc pour se rendre compte du respect de cette application, il faut attendre à la paie du mois de septembre. S’il ne fait pas, on saura que sa mauvaise foi est notoire. Alors les conséquences juridiques vont être prises. Troisième directive, nous qui sommes autorité judiciaire, nous allons nous adresser au procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn, qui a reçu une plainte« .
Dans cette procédure, le chef de cabinet dit avoir instruit au nom du Garde des Sceaux à l’Inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires, de s’adresser au Procureur en charge du dossier, afin de surseoir à l’examen de cette procédure jusqu’à ce que le mouvement social soit bien examiné et satisfait sur le plan social.
Par ailleurs, le porte-parole des manifestants a rassuré de mettre en application les différentes directives. Mais, dit Syllla Sekou, “nous en serons sûrs que quand ces directives aboutiront. Pour le moment, ce que nous pouvons dire à tout le monde, c’est que la grève continue. Nous allons toujours observer le service minimum jusqu’à satisfaction de nos droits ».
Au moment où nous écrivions cet article, toutes nos tentatives d’obtenir la réaction de la direction de G4s, sont restées vaines