Un conflit domanial dans le district de Tambodeya, sous-préfecture de Kolaboui, préfecture de Boké, a abouti à la mort d’un homme dans des circonstances floues vendredi 2 juin. La victime, Mansour Bah, était marié et père de quatre enfants. Selon sa famille, il serait mort dans l’une des cellules de la prison centrale de Boké. Alors qu’il y était en détention provisoire.
Selon le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Boké, Lansana Cissé, contacté par téléphone, le défunt, Mansour Bah était en détention provisoire depuis 10 jours à la maison centrale de Boké pour les besoins de l’enquête. C’est à ce moment-là qu’il a perdu la vie. Des investigations sont en cours afin de déterminer les causes de son décès.
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Lamarana Bah, le frère cadet de la victime, témoigne sur les circonstances de l’arrestation de ce dernier : « mon frère était simplement parti chercher du quiénquéliba sur sa parcelle. À son retour à la maison, il a découvert qu’une plainte avait été déposée contre lui. Il s’est donc rendu à Boké et là, on l’a incarcéré comme un criminel. Quelques jours plus tard, il est décédé. Nous sommes choqués car le juge d’instruction chargé de l’affaire n’a pas été honnête. Nous n’allons pas laisser cela et nous demandons que justice soit rendue. »
Le corps de la victime se trouve actuellement à l’hôpital régional de Boké, selon sa famille, qui accuse les autorités judiciaires.
