Dans une œuvre littéraire éditée par l’Harmattan Guinée, le président du Conseil d’administration de la Loterie nationale de Guinée accuse le Premier ministre Kassory Fofana et le député Sékou Gouréissy Condé, notamment dans le rôle qu’ils ont prétendument joué dans l’arrestation de l’opposant Alpha Condé en 1998, à Pinet,au Sud du pays.
A peine présenté au public, le livre a été interdit de diffusion. Une décision qui proviendrait du président de la République, Alpha Condé. Alors que des interprétations courent autour de ce sursis de vente de l’ouvrage, le patron de la maison éditrice dit toute sa satisfaction en aidant à rétablir la vérité.
« Notre politique éditoriale, c’est l’utilité. Quand un document est utile pour la Guinée, il est publiable aux éditions l’Harmattan Guinée. Je prends un exemple sur le livre de K². Beaucoup font des polémiques autour de ce livre. Mais nous sommes très heureux de faire ce travail pour rétablir la vérité historique dans notre pays. Grâce à ce livre-là aujourd’hui, nous savons que le ministre Gouréissy n’a pas arrêté le Pr Alpha Condé. Nous savons que le Premier ministre Kassory n’était pas dans l’équipe. Parce que depuis que ce livre est sorti, je n’ai pas vu quelqu’un qui dit le contraire de ce que disent Gouréissy et d’autres », se félicite Sansy Kaba Diakité, dans une interview exclusive accordée à Guineenews.
Pour le directeur général de l’Harmattan Guinée, s’il n’y avait pas eu ce livre, le débat n’allait pas se créer. Et que ceux qui étaient dans la confusion n’allaient pas comprendre la réalité. « Parce que (…) tout le monde pensait que le ministre Gouréissy était lié à l’arrestation du Pr Alpha Condé, vu qu’il était ministre de la Sécurité au moment des faits ».
« Mais aujourd’hui, il s’est défendu. Et moi, j’encourage le ministre Gouréissy à rétablir encore la vérité en écrivant ce qu’il sait réellement dans cette histoire. Et j’encourage le Premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana à écrire ses mémoires. Il y a beaucoup de choses à son sujet que les Guinéens ne connaissent pas, mais à travers un ouvrage. Le livre est fondamental dans un pays. Il faut que les gens respectent l’écriture et respectent l’importance du livre dans une nation », lance Sansy Kaba Diakité.