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Alerte -Salambandé/Mali : la présence d’individus non indentifiés sème la panique

Cette présence d’individus inconnus dans le district de Koyah, situé à 7km de la sous-préfecture de Madina Salambaldé sème la psychose au sein des populations. Ces individus non encore identifiés, au nombre de sept, provoquent la terreur dans toute la sous-préfecture de Salambandé.

A en croire certaines informations, ce sont des personnes qui se font passer pour des fous ou des indigents pour tromper la vigilance des habitants de cette contrée de la Guinée.

Dans la soirée du lundi 27 février, une femme du district de Koyah a été pourchassée et agressée par un inconnu qui, selon les témoignages, détenait une arme blanche.

« Je quittais Kansala où se trouve la plus grande boutique du district pour acheter des condiments. J’ai rencontré un homme qui détenait un coupe-coupe et il était assis au milieu de la passerelle. Dès qu’il m’a vu, il s’est directement levé pour me faire signe de m’arrêter. Il m’a demandé de lui donner tout ce que j’avais sinon il va me tuer. Devant la menace, j’ai reculé pour avoir une certaine distance. Parce que j’ai compris son intention. Ensuite, j’ai pris la fuite tout en criant au secours. Et dès que je suis sortie sur la grande route, il s’est retourné dans la brousse. Au moment où je vous parle, il est introuvable parce que les jeunes se sont mis à sa recherche dans la brousse et l’alerte a été lancée dans tous les villages environnants« , a expliqué Idiatou Koulibaly.

Il s’agit de la deuxième personne qui a été vue dans la localité. L’une d’elle a été appréhendée par les autorités.

Par ailleurs, contacté par Guineenews.org, le sous-préfet de Salambandé, lieutenant Ibrahima 4 Camara, affirme être informé de la terreur semée dans le district de Koyah.

« J’ai été informé hier (lundi) qu’il y a une citoyenne qui a été pourchassée par ces soi-disant personnes folles mais en réalité qui ne le sont pas. J’ai donné des instructions fermes pour mettre aux arrêts toute personne que la population locale verra dont l’identité est inconnue. J’avoue qu’il y a de la panique mais nous travaillons en étroite collaboration avec les jeunes et mes instructions sont fermes« , a-t-il déclaré.

Ainsi, le sous-préfet reconnaît avoir appréhendé une femme qui serait actuellement à la disposition de l’autorité de Mali. « Effectivement le 22 février 2023, nous avons mis main sur une dame qui avait en sa possession deux téléphones dont un IPhone avec une puce de numéro guinéen avec une carte de l’Afrique. Elle s’exprime très bien avec un esprit normal. Et d’ailleurs, elle m’a parlé en langue locale soussou », a-t-il affirmé.

Sur la provenance de la personne suspecte, le sous-préfet a fait savoir ceci : « selon ce qu’elle m’a dit, elle vient de Bamako, au Mali voisin. Mais après les quelques renseignements que j’ai obtenus d’elle, il ny a aucune confiance. C‘est pourquoi j’ai décidé de la mettre à la disposition de l’autorité compétente de la préfecture de Mali dont relève Salambandé.« 

Composé de 12 villages, Koyah ne dispose d’aucun policier encore moins d’un gendarme. Il n’y a qu’un seul  policier communal volontaire (coursier) qui assure la navette entre les villages et le centre-ville.

Des sources concordantes nous rapportent que certains parmi eux ont été aperçus à Balaki et à Kenendé, des zones majoritairement habitées par des Djallonké.

Au regard de cette situation, plusieurs interrogations taraudent l’esprit de plus d’un Guinéen. Est-ce ces individus non encore formellement identifiés sont des bandits, des terroristes ou des rebelles et d’où sont-ils venus ?

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