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Saikou Yaya :  pourquoi la CEDEAO n’a pas rencontré la classe politique

Une mission de la Communauté économique de États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vient de boucler une visite de travail avec les autorités de la transition. Si une partie de l’opinion publique estime que la classe politique a été mise à l’écart dans cette rencontre, le Secrétaire exécutif de l’Ufr a une toute autre explication à cette situation.

« Comme vous le savez, Embaló est arrivé avec la délégation du médiateur. Nous remercions la CEDEAO de se préoccuper de notre sort. Parce que la Guinée est l’un des pays fondateurs de la CEDEAO. Et nous estimons que nos prédécesseurs ont bien vu pour créer cette organisation pour permettre à nos pays d’être en symbiose et faire avancer notre sous-région », placé Saikou Yaya Barry à l’entame de son speech. Rappelant de passage que l’Afrique de l’Ouest est l’une des sous-régions qui a le plus reussi en Afrique,  en ce sens qu’elle a réussi à faire beaucoup de conventions et signé beaucoup d’accords avec les pays frères portant notamment sur la libre circulation des biens et des services et la libre circulation des populations, M. Barry a communiqué sur l’existence même d’un de la Douane sous-régionale. « Nous sommes en train même de créer l’Assemblée de la CEDEAO. Aujourd’hui, c’est une organisation qui, dans son objectif, détient les pays en difficulté dans la sous-région. Et nous sommes en difficulté. La Guinée est en crise. Il y a eu un coup d’État qui, à lui seul, est une crise. Cela dit, il y a eu des personnes venues de [nulle part], qui ont pris le pouvoir, en utilisant les armes de nos concitoyens et les tenues qu’on a payées pour eux. Ils n’ont aucune légitimité qui leur permette de faire ce qu’ils veulent dans le pays. Ils doivent faire en sorte que la population guinéenne choisisse ses responsables. Et c’est le but de la visite de la CEDEAO en Guinée », a enseigné le Secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines. De l’avis de l’orateur, le problème n’est pas entre la CEDEAO et les acteurs politiques ou les activistes de La Société civile. Car, estime-t-il, la Société civile guinéenne, dans sa majorité, n’est pas d’accord avec la junte, avec sa proposition de 39 mois. « Je rappelle que la CEDEAO, dans son communiqué, n’a parlé que de 39 mois. Parce qu’ils ne sont pas d’accord avec la junte. Parce que 36 mois, ça, ce n’est qu’un avis du CNT. C’est une résolution que le CNT a eu à prendre. Or, une résolution n’est pas une loi. Donc, ça ne sert absolument à rien », a banalisé Saikou Yaya Barry. »Mais compte tenu du fait que la Charte a été violée, et que la junte n’a pa respecté ce qu’elle-même a écrit, nous sommes d’accord avec la CEDEAO. Donc, on n’a pas quelque chose de nouveau à leur dire. C’est avec la junte qu’ils doivent travailler sur la durée de la transition. C’est l’objet de la mission Une fois que cela est réglé, le dialogue va être entamé. Et en ce moment, on est obligé d’être autour de la table », a-t-il placé.
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