Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian
CIAO

Saïkou Yaya à propos des assises nationales : « c’est une promenade de santé »

L’ouverture des assises nationales est annoncée pour demain mardi 22 mars 2022. Une initiative contre laquelle le Secrétaire exécutif de l’UFR porte des réserves.

D’entrée, Saïkou Yaya Barry révèle le « plagiat » du terme de références parvenu à son parti. « C’est du plagiat pur et simple d’une action engagée dans un pays démocratique qui relance son programme de développement, en l’occurrence, le Sénégal. Des gens supposés être intellectuels ont plagié ce document, des gens qui n’ont que des connaissances livresques et théoriques de la vie d’une nation », regrette-t-il dans une interview exclusive à Guinéenews.

Et comme si ceci ne suffisait pas, notre interlocuteur au bout du fil de poursuivre : « Tout ce qui est déroulé dans ce TDR se retrouve dans notre Plan national de développement économique et social. Un travail a été fait. Des études ont été menées. Des consultations menées à la base, qui ont sorti des documents. Un programme qui a été validé. Ensuite, on est parti au Club de Paris. Il y a eu un dégagement de près de 20 milliards de dollars pour la mise en œuvre de ce programme. Des projets devraient être mis en valeur. Donc, des études devaient se faire secteur par secteur : justice, éducation, décentralisation. Tout a été fait. Mais qu’est-ce qu’on peut faire en un mois ? Et ce document est même contradictoire pour dire que le comité va définir un délai alors qu’ils ont même défini un délai. Ça prouve à suffisance que c’est du n’importe quoi, ces assises-là. Ça ne sert absolument à rien ».

Tout en demandant de ressortir les documents des tiroirs, Saikou Yaya Barry se répète en disant qu’un travail a été préalablement fait par des experts à travers des consultations à la base, dans les partis politiques, dans la Société civile et dans les villages, pour produire ces documents.

« Qu’est-ce qu’ils veulent nous raconter ? Nous, on dit que les assises devraient concerner la réconciliation nationale qui impliquerait la justice, l’armée et l’administration qui sont des maillons qui ont dérouté l’évolution de notre pays. La justice ne faisait pas son travail. L’armée protégeait un individu à la place des populations. L’administration faisait de la politique. Les conséquences, ce sont des tueries, des arrestations, des affectations ou des licenciements arbitraires des gens qui ne sont pas dans leur vision. Voilà des thématiques dont il faut discuter », indique-t-il, non sans assimiler la participation à ces assises à une promenade de santé.

Aux dernières nouvelles, une rencontre entre acteurs politiques est prévue au siège de l’Ufdg cet après-midi à l’effet de discuter de leur participation ou non à ces assises dont l’ouverture est annoncée pour demain mardi 22 mars.

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...