‘’Manifs du 22 mars : les opposants gazés’’, apprend-on du journal satirique Le Lynx. L’opposition lacrymogène ne démord pas. Elle réclame toujours la publication des résultats sortis des urnes à l’issue du scrutin du 4 février dernier. Juste pour les comparer sur le tard, à ceux sortis des labos céniles de Me Kébé. « Il n’est pas question de détourner la voix des citoyens », disent-ils. Le 22 mars, les leaders politiques et leurs militants ont encore manifesté. Mais pas sur l’autoroute Fidel Casse Trop comme indiqué. Ils se sont heurtés au refus catégorique de Mathurin le Gouverneur de la ville de Cona-cris… « Nous ne nous soumettrons pas à une décision manifestement illégale », déclare le chef de file de l’opposition. A quelques 200 mètres du carrefour Tannerie, les forces de l’ordre aux aguets ont commencé à distribuer des gaz lacrymogènes. Pendant que certains destinataires de ces gaz appelaient à la résistance, d’autres asphyxiés prenaient la poudre d’escampette. « Eh monè (malheureusement en langue locale), il n’y a pas de cailloux ici », se sont offusqués des jeunes prêts à en découdre avec les forces de l’ordre… Les opposants qui ont reçu une bonne bouffée de gaz ont replié sur leur quartier général au carrefour Bambéto pour tenir les discours musclés contre le régime grimpeur.
‘’L’épisode de Cosa : un commissariat incendié’’, lit-on dans les colonnes du satirique Le Lynx. Le commissariat urbain de Cosa, situé dans la cour de SIVITA tout près du passage des grognards, a fait les frais lors des manifestations du 22 mars dernier. Dès après le passage des leaders politiques pour Bambéto, des manifestants ‘’frustrés d’être empêchés d’arpenter’’ l’autoroute Fidel Castro, s’en sont pris au poste de police de Cosa. Ils ont mis le feu aux locaux. Bilan : deux policiers blessés et dépouillés de leurs biens. Une voiture, trois motos et les registres sont partis en fumée ; une arme à feu, une bonne douzaine de minutions emportées, souligne Adama Doukouré, Commissaire principal du poste de police. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police y compris les non-manifestants, à cet effet.
‘’Education : Pas de congé de Pâques pour le pré-universitaire’’, nous informe le journal satirique Le Lynx. Réuni en conseil des ministres, le mercredi 21 mars, le gouvernement guinéen a examiné et validé le nouveau calendrier scolaire proposé par le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté alias K². Suite à la grève déclenchée par le SLECG le 12 février dernier sous la férule du rebelle « Aboubacar Soumah », ce calendrier prend en compte la compensation du nombre de jours perdus. « Pour l’élémentaire, les compositions du 2ème semestre seront annulées, pas de congé de pâques. Les cours seront poursuivis jusqu’au 31 mai au lieu du 12 mai. Les compositions de fin d’année du 04 au 09 juin 2018. Au secondaire, les examens seront organisés du 31 mai au 09 juin 2018 », annonce K au carré.
Le Maire UFDG élu de la commune rurale de Sinta située à 35 km de Télémélé a été tué par balles, la nuit du lundi au mardi, aux environs de 22 heures. Yéro Malal Diallo était à table lorsqu’un quidam surgi de l’ombre l’a criblé de balles, de la fenêtre ouverte du salon. Le tireur a réussi à prendre la fuite, selon le journal Le Lynx. Yéro Malal militant de l’UFDG était préssenti au poste de maire de la commune rurale de Sinta. Les mobiles de son assassinat restent inconnus. Mamadou Aliou, frère de la victime explique : « il mangeait dans son salon vers 22 heures, un hôte est venu lui annoncer la naissance de son enfant. La fenêtre était ouverte, c’est de là que le tueur s’est hissé. Un coup de feu que tout le monde a entendu, mon frère est tombé. Son hôte sorti voir a aperçu le tueur s’enfuir vers la brousse. Le visiteur était assis à côté de lui mais c’est mon frère qui a été visé ». Avait-il reçu des menaces ? Avait-il des bisbilles avec d’autres personnes ? Le secrétaire fédéral de l’UFDG affirme que des gens du parti adverse avaient exprimé leur désaccord sur la gestion de la mairie de Sinta par le défunt. Il parle en outre d’un problème de terrain entre la victime et un gus de la contrée, la confrontation des deux à la gendarmerie était pour le mercredi 21 mars…
‘’Manifestations de rue : La nouvelle stratégie de l’opposition’’, dévoilée par le journal hebdomadaire Le Démocrate. Cette série de manifestations commence à partir du mardi 27 mars par une journée ville morte et suivra le sit-in des femmes mais aussi des marches dans les communes de Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays, à en croire Alhousseiny Makanéra Kaké. « Nous avons décidé à partir de la semaine prochaine d’entamer une autre série de manifestations. Le jeudi 29 mars, des responsables locaux des différentes communes de la capitale, Dubréka, Manéah et Kindia vont organiser des marches pacifiques, chacun en ce qui le concerne pour exiger la publication des vrais résultats. L’autre semaine qui viendra, nous allons commencer une série de manifestations dans les capitales régionales et là nous commencerons par un grand meeting à Boké où tous les leaders de l’opposition républicaine vont se transporter », promet-il.
‘’Prix du carburant et réduction de la subvention à EDG : Abdourahamane Sanoh menace’’, nous en dit l’hebdomadaire Le Démocrate. Dans une interview dont l’intégralité est disponible chez nos confrères Le Diplomate, le président de la société civile PCUD revient sur l’erreur faite par le gouvernement lors de la grève des enseignants. « Aussi longtemps qu’on s’attaquerait à Soumah, on renforcera sa notoriété parce qu’on se mettrait à fabriquer un martyr et on renforcerait son symbolisme. Et le chef de l’Etat et les membres du gouvernement, tout le monde s’est mis derrière le dos d’une seule personne sans jamais réaliser que ce n’est pas Soumah seul qui enseigne toutes ces salles de classe en Guinée… »
Aliou Bah du Bloc Libéral « Il ne faut pas qu’on continue de fonctionner dans un pays au gré des désidératas d’un homme », nous rapporte le journal Le Démocrate. Par rapport à la stratégie de manifestation déclenchée par l’opposition, le chargé de Communication du parti politique BL estime ceci : « Il se trouve que nous sommes en train de tourner en rond. C’est ce que nous avons toujours fait depuis pratiquement l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir. Il se trouve qu’à chaque fois que l’opposition décide de s’exprimer par le fait des manifestations qui, il faut le rappeler est un mode d’expression reconnu par nos textes de lois. Il y a toujours des mesures de contournement ou bien des attitudes du genre à créer une psychose inutile. Sinon je pense que les forces de l’ordre ont la responsabilité d’encadrer les manifestations. Avons-nous le droit de manifester tel que nous l’avons prévu ? Bien absolument oui ! Est-ce que nous avons le droit de répondre ou bien de nous conformer à des injonctions qui ne correspondent pas aux règles de droits ? Non ».
Les nouvelles de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP). Le projet d’amélioration de la qualité des eaux distribuées aux populations de Conakry et des villes de l’intérieur, et de la desserte en eau potable des villes de Kankan, Siguiri et Kouroussa en Haute Guinée, dans la commune de Kankan, a été inauguré, vendredi, 23 mars 2018, a-t-on appris à Conakry, selon l’AGP. Concernant la Haute Guinée, le projet a permis l’aménagement d’un forage industriel d’eau potable dans la ville de Kouroussa, et l’aménagement de bornes fontaines publiques et de forages individuels dans les villes de Kankan et Siguiri, pour un montant de cinq milliards quatre-vingt-quinze millions de francs guinéens (5.095.000.000 GNF). Selon toujours cette source, «ce projet apporte non seulement une amélioration significative des conditions de vie de base des populations des zones concernées et contribue à la lutte, au quotidien, contre les maladies et les épidémies, particulièrement dans le contexte d’après Ebola ».
‘’Axe Boké-Conakry : Les quatre (04) ponts de Tanènè, un nid d’embouteillages’’, selon un constat de l’AGP. Traverser les quatre (04) ponts situés entre la préfecture de Dubréka et la sous-préfecture de Tanènè constitue un véritable calvaire pour les usagers de la route nationale, Conakry-Boké, comme l’en témoigne cette image. Et pour cause. Chaque jour, dès le crépuscule, des files indescriptibles de véhicules s’y forment. Certains observateurs estiment, que «cela est provoqué par l’indiscipline des conducteurs de gros camions». Pour d’autres, «ces embouteillages ne seraient rien d’autre que l’œuvre des bérets rouges installés là et qui passent tout le temps à arnaquer les passagers à travers un contrôle des cartes d’identité…». Aujourd’hui, voir des gros porteurs, remplis de bagages, trainer sur ces ouvrages de franchissement, parait aussi, dangereux pour les usagers de l’axe Conakry-Boké via Dubréka. Des ouvrages dont les plateformes sont dans un état de défectuosité très avancé.
A Dubréka, deux jours seulement après la découverte d’un corps sans vie au quartier Toumaniah de la Commune Urbaine (CU), deux (02) autres corps ont été retrouvés dimanche matin, 25 mars 2018, au quartier Tobolon, toujours dans la CU de Dubréka, rapporte l’AGP. Ce dernier cas, ce sont deux (02) jeunes garçons qui ont été abattus par des inconnus armés dans la nuit du samedi, 24 au dimanche, 25 mars. Ces crimes en permanence à Dubréka, dont les victimes potentielles sont des conducteurs mototaxis, ont mis en colère la grande corporation de ces conducteurs qui ont barricadé, dans la journée de ce dimanche, les principaux axes routiers de Dubréka, en bloquant la circulation pendant plus de 3h. Les deux (02) victimes tuées par balles, dans les environs de 3h le matin TU, au quartier Tobolon dans la CU de Dubréka, sont Mamadou Saliou Barry (17 ans), conducteur de mototaxi dans la zone de Tobolon et Mamadou Wahab Diallo (18 ans), étudiant à l’Université Général Lansana Conté de Sonfoniya.
A bientôt !