Dans les hebdos, cette semaine, l’évaluation des partis politiques et le décès du Kountigui de la Basse Côte et le « kidnapping » de Saadou Nimaga sont très commentés.
« Coup K.O pour tous » écrit Le lynx sur le rapport d’évaluation des partis politiques. La mission d’éducation politique et civique fait gravement défaut au sein des partis politiques, explique le journal. « Aucun parti politique n’a réalisé le nombre minimum de 3 sessions annuelles de formation, sensibilisation de ses militants, sur les 3 dernières années. 84 pourcents des partis politiques disposant d’agrément n’ont aucun plan de formation et de sensibilisation », note l’hebdomaire
Quant au journal La Lance, il barre sa Une avec une image gros plan du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation Ibrahima Kalil Condé. Et titre « l’évaluation … de l’évaluation. » Il renchérit en écrivant que s’il est évident que les partis politiques guinéens sont défaillants à maints égards, force est de constater que l’Etat, également n’est pas réglo sur toute la ligne. Et l’une des obligations régaliennes qui lui incombent qui est d’organiser des élections libres et transparentes à bonne date. Ceci est un autre moyen pour jauger de la vitalité des formations politiques et de la démocratie du pays, si chère aux autorités.
Par ailleurs, dans sa 001 LE PUNCH qualifie l’évaluation des partis politiques comme un assainissement dans une ambiance de suspicion. Il écrit qu’une méfiance réciproque qui se serait progressivement accumulée depuis trois ans pour culminer aujourd’hui autour de la candidature éventuelle du Général Mamadi Doumbouya a la prochaine présidentielle. Les autres marqueurs de cette relation empreinte de suspicions étant l’interdiction des manifestations sur la place publique, l’emprisonnement de bon nombre de « dignitaires » de l’ancien régime, le déguerpissement de Cellou Dalein Diallo et de Sidya Touré ou encore le dialogue de sourds autour du chronogramme de la transition. Des marqueurs que la classe politique, joyeuse au départ met opportunément en avant pour scruter et mettre en doute, toutes les actions désormais posées par le CNRD et le gouvernement. Et bien sûr, cette évaluation des partis politiques, elle non plus, n’y échappe pas.
Sur le décès d’El hadj Sekhouna Soumah, le kountigui de la Basse-Côte, le satirique Le lynx titre « La digne fin du Kountigui », une façon de faire revivre quelques rôles joués par le défunt qu’il considère avoir été controversée et influent. C’est sans conteste l’un des personnages les plus influents et controversés de la Guinée qui a tiré sa révérence le 31 octobre dernier à Conakry. Le kountigui de la Basse-Côte aurait fait la pluie et le beau temps. Mais l’histoire retiendra qu’à la fin de son séjour sur terre, il a mis l’intérêt du peuple au-dessus du sien. Notamment, lorsqu’il a été question du funeste projet de troisième mandat. Le PUNCH étale l’incohérence dans le langage du désormais ex kountigui de la Basse-Côte et écrit La Guinée s’incline devant la mémoire d’un personnage controversée : Inutile de rappeler les frasques et écarts de langage qui faisaient la réputation de l’homme qui savait bien s’en servir pour renforcer son influence auprès des différents acteurs socio-politiques.
Dans son numéro 1225 du 4 Novembre, L’observateur s’interroge : Enquête sur le « kidnapping » de Saadou Niamaga ou en est-on ? Tout en dévoilant que l’enquête « patauge » et l’inquiétude grandit chez l’avocat et les proches de l’ancien secrétaire Général du ministère des Mines et de la Géologie « enlevé » le 17 octobre dernier.