Cette semaine, dans les kiosques, Guinéenews a feuilleté les hebdomadaires La Lance, Le Lynx, L’Indépendant et Le Démocrate.
« La Constitution ne sera pas faite sur mesure… », titre La Lance avec à sa Une une photo du Président Mamadi Doumbouya à l’écoute du président du CNT. Le journal écrit que le symposium sur le constitutionnalisme qui a démarré le 21 février pour terminer le lendemain permet de faire l’historique et de tirer les enseignements du constitutionnalisme guinéen depuis 1958. Dans son discours inaugural, Dansa Kourouma, président du Conseil National de la Transition (CNT), a expliqué que le Symposium est l’étape conceptuelle et académique du Constituant qu’est le CNT.
Présent à la cérémonie inaugurale, le Président de la Transition, Mamadi Doumbouya a rappelé, dans son discours de circonstance, la nécessité de rédiger une Constitution adaptée aux réalités guinéennes. « Vous savez très bien qu’une Constitution mal ficelée nous amènera à reprendre la transition. Nos pays ont besoin de quiétude, pas que de transition en permanence. Je voudrais qu’on puisse mettre en place une Constitution forte, adaptée à nos besoins. Comme nous l’avons dit le 5 septembre, elle ne doit pas être écrite sur mesure pour un parti politique ou une personne politique », a dit le Président Mamadi Doumbouya cité par La Lance.
Sur le Symposium constitutionnel, L’Indépendant cite le colonel Mamadi Doumbouya à sa Une : « il est important que les Guinéens puissent réecrire leur Constitution ». Pour le chef de la junte, il est aussi « important de prendre en compte toutes les questions qui se posent et de trouver la solution adéquate, une solution qui sera une solution à la guinéenne en prenant en compte toutes les questions…»
« Holà, les CNRDérives ! », s’exclame Le Lynx. Le satirique écrit que la manif du 16 février s’est soldée par de nouvelles victimes, de blessés par balle et de dégâts matériels. Après avoir réquisitionné l’armée à l’occasion, décrété la vaine dissolution du FNDC dont les responsables sont au gnouf ou en exil, Mory Condé veut enterrer les partis politiques. « Finalement, le changement signifie remplacement. La junte finira-t-elle par faire regretter aux Guinéens Alpha Grimpeur ? », s’interroge Le Lynx.
« Massacre du 28 septembre 2009/13 ans après, une victime de viol raconte sa mésaventure », rapporte Le Démocrate. « C’est un récit énormissime qu’a livrée une présumée victime des évènements douloureux enregistrés au stade de Conakry, le 28 septembre 2009… », écrit Le Démocrate. La victime citée par Le Démocrate raconte qu’à 11h45, « j’ai vu des Pick-up entrer avec des bérets rouges en train de tirer sur la foule. Quand les militaires ont fini de tirer des deux côtés […] ils ont fait face à nous ». La présumée victime raconte qu’un béret rouge l’a jetée et quand elle est tombée, « il y a un autre béret rouge qui vient écarter [ses] jambes, il n’y a pas ce qu’il n’a pas fait. [Elle] ne pouvait pas se lever, le sang coulait sur [elle]… »