Dans les kiosques cette semaine, les hebdomadaires Le Lynx, La Lance et Le Populaire ont retenu l’attention de Guinéenews. Les élections passées, la politique ne domine plus les Une.
« Le déclin de Dalein en République de Condé ! », barre ainsi Le Lynx à sa Une. Le satirique écrit : « qu’Alpha Grimpeur poursuit son mandat entamé en 2010. La Petite Cellule Dalein Diallo qui l’accompagne malgré lui n’est peut-être pas encore fatigué. Mais il devient très fatiguant…» Le journal estime qu’Alpha Condé ne s’est jamais battu pour la démocratie en Guinée mais uniquement pour accéder au pouvoir. « Sur ce plan, ses efforts ont payé et il a atteint son objectif. A chaque étape de son parcours, lui qui ne s’aventure jamais seul, cherche son accompagnateur. Il en a trouvé un en la personne de Cellou Dalein Diallo. Ce dernier a été trois fois à l’entrée du palais présidentiel mais on lui a refusé l’accès au fauteuil du président.
Croyant en sa bonne étoile, ‘’ Kaou ‘’ Cellou n’est pas encore K.O. et pense déjà à la prochaine présidentielle, admettant implicitement avoir perdu celle de 2020. Quelle détermination pour le candidat permanent de l’Ufdg ! J’ai du mal à comprendre qu’un homme aussi intelligent ne comprenne pas les rudiments de la conquête du pouvoir. Lorsqu’on brigue la présidence, on n’accompagne personne ; on est accompagné par une équipe solide, avisée et déterminée. On reste le guide ; on est suivi ; on ne suit pas… », écrit l’auteur de l’article.
À lire aussi
« Sortons l’école guinéenne de sa déliquescence ! », met à sa Une La Lance. Dans ce texte signé d’un inspecteur de l’Enseignement à la retraite, l’auteur parle estime que pour sortir l’école guinéenne de sa déliquescence actuelle, il faut « un système éducatif cohérent dans son organisation, aligné sur l’apprentissage, doté d’un financement conséquent et bien géré ; capable de transformer ses ressources en résultats, promouvant des valeurs morales sur fond d’une politique éducative ambitieuse tournée vers l’avenir et toujours impulsée par une volonté politique audacieuse…»
Pour sa part, Le Populaire du 14 décembre met à sa Une : « Levée de barrage à Aldyanna Silimbi contre braquage à Gbinkili ». L’hebdomadaire écrit : « en entreprenant un voyage sur le tronçon Conakry-Kindia, on se retrouve soudain dans un paradoxe sécuritaire. De nombreux barrages, des effectifs pléthoriques d’agents, des changements de lieux et de visages toutes les 24 heures et de temps en temps des braquages contre les voyageurs entre deux barrages voisins. On se demanderait si les agents de sécurité sont en ces lieux pour protéger le pays et ses habitants ou au contraire, s’ils y viennent pour arnaquer les passagers en pillant leurs poches et leurs bagages ».
Poursuivant, le journal indique que dans la nuit du 4 au 5 décembre…des bandits ont mené tranquillement une opération professionnelle; ils emportent de l’argent, tous les téléphones portables et d’autres objets de valeur enlevés à des passagers d’un taxi roulant en direction de Conakry. Un véhicule privé s’arrête à ce niveau et ses occupants débarquent, suivent la scène et se rendent vite compte de leur impuissance et des risques qu’ils ont pris face à de bandits armés qui ont pu s’enfuir sans crainte.
« Pendant ce temps, à environ huit kilomètres, au barrage officiel de Aldyanna Silimbi, des agents exigent à tout véhicule qui passe, des frais de ‘’ levée de barrage’’. Une sorte de péage dont le montant est fixé à la tête du chauffeur ou du propriétaire sur fond de menaces d’arraisonnement immédiat et pour longtemps. Le scenario est le même vers Goulibaya, non loin de là… », poursuit le journal.