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Revue de presse : à la Une des hebdos, le retour de Dadis à la barre, le loyer cher à Conakry…

Cette semaine, pour sa  revue  de presse hebdomadaire, Guinéenews a feuilleté  L’Indépendant, Le Lynx, La Lance et le Démocrate.

« Le gouvernement  ne peut pas fixer le prix des loyers », titre L’Indépendant à sa petite Une qui cite le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual DIALLO. Le journal écrit que dix mois après que le gouvernement de transition ait annoncé l’interdiction faite aux propriétaires de maisons de demander plus de 3 mois d’avance aux locataires, cette décision peine à être appliquée sur le terrain. Face à cette situation, le porte-parole du gouvernement explique  que « le problème est double ».  Selon Ousmane Gaoual Diallo, si les concessionnaires demandent cinq à six mois de loyer, c’est parce que « quand  un locataire n’arrive pas à honorer ses engagements, souvent c’est un parcours de combattant pour le propriétaire de recouvrir ses locations ». Ousmane Gaoual estime que la meilleure manière pour le gouvernement d’aider les citoyens à se loger décemment, c’est d’accroître l’offre de logement. « L’Etat ne peut fixer le prix du loyer. Pour fixer le prix, il faut contrôler le coût de la construction, c’est-à-dire fixer le prix du sable, du gravier, de la main d’œuvre. On est dans une société libérale où les prix sont libres… », a dit le ministre dans les colonnes de L’Indépendant.

Autre sujet abordé par L’Indépendant ; la drogue dite Kush. Dans une interview que le médecin Thierno Bah a accordée au journal, celui-ci déclare que « la drogue dite Kush fait des ravages chez les jeunes ». Le médecin explique que le Kush est partie des variétés de plantes principalement afghanes et son nom provient d’une chaîne de montagne qu’on appelle « IndiKush ». « Il y avait des variétés de Kush qui existaient en Afghanistan et qui portaient le même nom, mais cette Kush là n’a rien avoir avec ce qu’on consomme aujourd’hui en Guinée. Celle qui est consommée ici provient de la Sierra Leone, c’est un mélange de matières végétales, de feuilles de cannabis écrasées et réduites en poudre avant d’être mélangées avec des produits chimiques comme l’acétone. Le médecin croit que pour lutter contre cette drogue, tout comme la lutte contre toute drogue, il faut réduire l’offre.

« Dadis fait retour à la barre, les nerfs à vif ! », barre La Lance à sa Une. Le journal relève que face aux avocats de la partie civile, l’ancien Président de la transition est resté fidèle à sa stratégie de défense et a rejeté les chefs d’accusation portés contre lui, s’emportant au passage. « Le temps passe, l’ancien putschiste ne se départit pas de ses envolées lyriques qui jadis tenaient les Guinéens en haleine en 2009. Comme lors de ces fameux Dadis-Shows télévisés, pendant lesquels l’orateur s’érigeait en donneur de leçon, l’accusé a par moment transformé la salle d’audience en amphithéâtre pour dispenser des cours de droit pénal à ses interlocuteurs », relate le journal qui rappelle lors de sa première comparution en décembre, Dadis avait déjà retourné l’ascenseur des accusations à Toumba qui l’avait chargé au préalable. Et s’il est devenu plus calme, il s’illustre toujours par la négation.

« Au moins 5 000 enseignants sont en marge du système éducatif », titre Le Démocrate qui cite Aboubacar Diesto CAMARA, un responsable du Syndicat national de l’éducation (SNE). Selon le syndicaliste, la situation de ces 5000 enseignants dont un groupe de 3200 envoyés à la retraite depuis 2021, entrave le bon fonctionnement des écoles guinéennes. « Ils ont mis d’abord 3 200 enseignants qui ont été envoyés à la retraite au moment où 1800 autres sont grabataires et donc ne sont pas en mesure de donner des cours. Comment peut-on  résoudre les problèmes de l’éducation dans une telle situation ? », s’interroge le syndicaliste.

« Ennuis judiciaires pour l’autre Zeinab », titre Le Lynx. Le satirique écrit que les anciens dignitaires du régime Alpha Grimpeur sont loin de sortir de l’auberge. « Après le Cas-Sorry et Cie, la Cour de répression des infractions économiques et financières, a décerné un mandat d’arrêt contre Zeinab Cas-marrant, ancienne députée et ancienne cheffe de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation »,  écrit le journal et de se moquer en écrivant : « on dirait que les deniers publics adorent les Zeinab ».

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