Le ministre des Affaires Étrangères et des Guinéens de l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté, était présent devant les conseillers nationaux de la transition au palais du peuple de Conakry ce mercredi 26 avril à 13 heures. 58 conseillers nationaux étaient présents sur les 81 inscrits.
En effet, c’est le conseiller national Yamoussa Sidibé qui a ouvert la série de questions en demandant : « quelle est la présence de la Guinée aujourd’hui dans les couloirs et dans les débats de la diplomatie internationale ? ».
En réponse, le ministre Morissanda Kouyaté a précisé que la Guinée n’est pas dans les couloirs mais plutôt au centre. « Depuis le 5 septembre 2021, la Guinée est active en diplomatie. Nous avons pour mission d’expliquer au reste du monde pourquoi il y a eu un changement en Guinée et quels sont nos objectifs pendant la transition », a-t-il expliqué.
En ce qui concerne les sanctions prises par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Européenne (UE), le ministre Morissanda Kouyaté a déclaré : « si vous n’avez rien fait pour empêcher ce qui est arrivé en Guinée, vous n’avez pas le droit de prendre des sanctions. Nous ne pouvons pas être le deuxième producteur de bauxite, avoir un important gisement et ramper devant la communauté internationale », a-t-il insisté.
Il a également souligné que le Colonel Mamadi Doumbouya est le seul président à avoir écrit à ses homologues pour expliquer ce qu’il souhaite accomplir en 24 mois. « Depuis le 5 septembre 2021, nous avons accueilli 30 ambassadeurs en Guinée. Le monde entier nous reconnaît, ce sont les pays qui nous mettent la pression pour nommer leurs ambassadeurs. Hier, le président de la République populaire de Chine a reçu notre ambassadeur », a-t-il ajouté.
Pour conclure, le ministre de la diplomatie guinéenne, Morissanda Kouyaté, a indiqué que seules deux institutions ont suspendu la Guinée de leurs instances. « Même si nous acceptons d’être sanctionnés, mais on en fait pas une victoire. L’Union Africaine se sépare un peu de la CEDEAO. Vous avez entendu le président de la Commission de l’UA dire que la question des sanctions doit être très bien étudiée. Ça veut tout dire! «