« Il y a 181 partis politiques agréés pour 15 places. Il aurait fallu dès le début qu’on prenne les choses en compte, on aurait mis en place un cabinet pour examiner les dossiers qu’on soumettait pour désigner les 15 personnes capables de faire le travail qui leur sera demandé. Cela n’a pas retenu l’attention des uns qui veulent une représentation par parti politique. Alors il faut partir d’un principe qui dit qu’un parti politique est égal à un parti politique. Nous avons sept coalitions de partis politiques pour 15 places. Nous pensons que chaque coalition doit avoir deux et la quinzaine place sera titrée au sort pour permettre à la coalition gagnante de présenter trois candidats. De cette manière, la classe politique aura montré un sens de maturité et de responsabilité. Si des uns vont jusqu’à réclamer la moitié au nom du fait ils sont suffisamment gros, on sait comment on devient gros en politique en Guinée. D’ailleurs, c’est ce que nous sommes en train de corriger aujourd’hui. On devient gros parce qu’on a truqué les élections. Nous sommes en train de bâtir une Guinée, celle qui est derrière nous jusqu’au 4 septembre 2021 a échoué. »
Les partis politiques vont-ils réussir à s’entendre sur le choix des personnes devant les représenter au sein du futur Conseil National de la Transition (CNT) ? En tout cas, une nouvelle réunion des coalitions de partis politiques se tient ce lundi 22 novembre à Conakry afin de répondre à cette lancinante question.
A propos, Dr Faya Millimouno, leader du Bloc Libéral (BL), affirmait à Guinéenews, peu avant d’entrer dans la salle que cette réunion devrait permettre à la ‘’classe politique’’ de ne pas aller en rangs dispersés.
« Il y a plusieurs coalitions de partis politiques. Nous sommes en train d’échanger entre nous pour s’entendre sur la clef de répartition pour déposer la liste de la classe politique. Nous sommes en train de faire des efforts pour créer l’unité et au même moment, d’autres font des déclarations allant dans le sens contraire. Mais nous n’allons pas renoncer à l’ambition de créer une unité d’action de la classe politique. Parce que c’est de cette manière que nous pouvons mieux honorer notre engagement de nous impliquer dans cette période transitoire pour sa réussite. Nous avons dit dès le départ que nous ne prenions pas cette histoire comme un gâteau qu’il faille se repartir en disant tel parti politique ou tel autre parti. Il y a 181 partis politiques agréés pour 15 places. Il aurait fallu dès le début qu’on prenne les choses en compte, on aurait mis en place un cabinet pour examiner les dossiers qu’on soumettait pour désigner les 15 personnes capables de faire le travail qui leur sera demandé. Cela n’a pas retenu l’attention des uns qui veulent une représentation par parti politique. Alors il faut partir d’un principe qui dit qu’un parti politique est égal à un parti politique. Nous avons sept coalitions de partis politiques pour 15 places. Nous pensons que chaque coalition doit avoir deux et la quinzaine place sera titrée au sort pour permettre à la coalition gagnante de présenter trois candidats. De cette manière, la classe politique aura montré un sens de maturité et de responsabilité. Si des uns vont jusqu’à réclamer la moitié au nom du fait ils sont suffisamment gros, on sait comment on devient gros en politique en Guinée. D’ailleurs, c’est ce que nous sommes en train de corriger aujourd’hui. On devient gros parce qu’on a truqué les élections. Nous sommes en train de bâtir une Guinée, celle qui est derrière nous jusqu’au 4 septembre 2021 a échoué. Nous essayons de recoller les morceaux en utilisant d’autres méthodes de travail. Si on privilégiait les profils des gens, on aurait déjà terminé cet exercice. »