Les responsables de l’Union des forces républicaines ont tenu l’assemblée générale hebdomadaire de leur parti ce samedi 9 novembre 2024, au siège national de la formation politique dirigée par Sidya Touré. Elle était présidée par le Secrétaire général du Conseil national des jeunes de l’UFR.
Au cours de sa communication, Mouctar Kalissa a dressé une analyse de la situation sociopolitique du pays en rappelant tout d’abord le récent séjour en Guinée d’une mission onusienne venue à la demande des autorités de la transition.
Aux dires du président de séance, cette mission des Nations Unies a eu une rencontre avec les membres des forces vives, dont l’UFR. “Parce que le CNRD sait pertinemment que sans l’implication des acteurs politiques le processus électoral sera compromis”, a-t-il enseigné aux militants présents.
Pour Mouctar Kalissa, cette présence de sa formation politique auprès des émissaires des Nations Unies prouve à suffisance que la Guinée réelle ne saurait se faire sans l’UFR. “Nos voix comptent et ce, grâce au leadership de notre leader, le Président Sidya Touré”, s’est-il félicité.
Présentant son leader comme l’homme du consensus national et qui est destiné à la Guinée pour la faire sortir du marasme économique qui la caractérise en la tirant vers un développement harmonieux, l’orateur a soutenu que tous ceux qui veulent avoir des observations vraies de la Guinée réelle font appel à l’UFR.
Au cours de sa participation à la rencontre avec la mission de l’ONU, l’UFR, par la voix de son Secrétaire général du Conseil national des jeunes, dit avoir soulevé les polits suivants :
“Nous leur avons dit ce que vous savez : le manque de transparence dans la conduite de la transition contrairement à ce qui avait été dit le 5 septembre 2021, la volonté de se maintenir au pouvoir et ce, en violation de la Charte de la transition, la volonté de tuer définitivement la démocratie en tentant de retirer les agréments des partis politiques majeurs, tous membres des Forces Vives, qui exigent le retour à I’ordre constitutionnel conformément aux engagements pris auprès de la CEDEAO”.
En outre, Mouctar Kalissa a déclaré avoir exigé le retour à l’ordre constitutionnel pour le 31 décembre 2024. “Et que nous nous dresserons contre tout glissement conformément aux droits acquis”, a-t-il prévenu.