Ce lundi 8 octobre, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Mory Sangaré, a sillonné quelques établissements d’enseignement scolaire de la capitale. Objectif : s’enquérir de l’effectivité du démarrage des cours.
Au lycée du 2 Octobre, dans la commune de Kaloum, le proviseur Mamadou Diallo a déclaré que sur 21 enseignants, 20 ont répondu à l’appel, 11 titulaires et 10 contractuels. «Très malheureusement, il n’y a aucun élève. Alors, je lance un appel aux parents d’élèves de laisser les enfants venir à l’école. Nous sommes prêts à dispenser les cours», a-t-il lancé.
Du point de vue encadrement au Lycée Lambanyi, dans la commune de Ratoma, le proviseur Sékou Camara a annoncé qu’il a eu 15 professeurs au niveau de l’encadrement sur les 16 programmés. Sur 14 autres en situation de classe, 12 ont été présents. «Selon notre emploi du temps, sur 325 élèves inscrits, 275 étaient présents», a-t-il expliqué.
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Dans la même commune, Aissata Touré, directrice de l’école primaire de Lambanyi, a indiqué que depuis le 3 octobre, le nombre des élèves ne fait que grossir. «Tous les 15 maîtres programmés ce matin ont répondu à l’appel. Et les 15 autres qui sont programmés pour le soir sont tous présents. Sur 1 112 élèves, 345 sont présents. Je lance un appel aux parents d’élèves de laisser les enfants de venir à l’école», a-t-elle dit.
Au terme de la tournée, le ministre Mory Sangaré a invité tous les parents d’élèves à laisser les enfants venir à l’école avant de les rassurer qu’il n’y aura aucun incident non seulement dans les concessions scolaires mais aussi, sur le chemin de l’école.
«J’ai constaté que la reprise des cours est effective. Partout où nous sommes passés, nous avons vu des enseignants mobilisés et leurs élèves en classe. Seul au Lycée du 2 Octobre, à Kaloum, où nous n’avons vu aucun élève malgré la présence effective des enseignants. Toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour une rentrée effective des classes. Il n’y a aucun incident non seulement dans les concessions scolaires mais aussi, sur le chemin de l’école…», a-t-il rassuré.