Ismaël Nanfo Diaby, le leader de ‘’ Yèrèkolobaya ‘’ (soumission, en Malinké) a été débouté de ce jeudi 8 juillet de sa requête aux fins de sursis à l’exécution de la décision du Secrétariat général aux affaires religieuses lui interdisant toute activité religieuse sur le territoire national. Dans son arrêt, la Cour suprême a estimé que la requête du leader religieux est mal fondée.
« La décision du Secrétariat général aux affaires religieuses restant maintenue, nous allons directement vers la Cour de justice de la CEDEAO. Il n’y a plus autre chose à faire que de saisir cette juridiction régionale », a réagi Me Salifou Béavogui, à cet arrêt.
Pendant que son avocat attaque la décision de l’entité gouvernementale chargé des affaires religieuses devant la justice internationale, Nanfo, lui, reste en prison à Kankan. Le 28 mai dernier, l’imam qui dirige la prière musulmane en langue malinké (plutôt qu’en arabe) avait été reconnu coupable de « trouble à l’ordre public et violation de l’interdiction de prier en langue locale ».
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Pour la répression, il avait été condamné à un an de prison dont six mois assortis de sursis. Il avait aussi écopé du paiement d’une amende de 500 mille francs guinéens.