Dans le cadre du plan de redressement de l’Office Guinéen de Publicité (OGP), le Directeur général de l’OGP a rencontré la Directrice générale par intérim des Impôts (DGI) afin de discuter des enjeux fiscaux freinant la relance de l’entreprise. Avec une dette fiscale estimée à plusieurs dizaines de milliards de francs guinéens, cet échange constructif marque un pas important vers une collaboration visant à soutenir les efforts de redressement approuvés par le Conseil d’administration.
Le Directeur général de l’OGP a, ce jeudi après-midi, rencontré Mme Fatoumata Foula Diallo, la Directrice nationale par intérim des Impôts. L’objectif de cette rencontre était de discuter des aspects fiscaux du plan de relance proposé par Aladji Cellou et son équipe, et approuvé par le Conseil d’Administration de l’OGP. Il est important de rappeler que l’OGP traverse une crise sans précédent depuis sa création en 1986. Ainsi, en l’absence d’un gel des dettes fiscales, la demande d’un moratoire a été exprimée afin de permettre à l’OGP de respirer et de retrouver une certaine stabilité financière.
Mme Fatoumata Foula Diallo, très sensible aux difficultés actuelles rencontrées par l’OGP, a promis, lors de cet entretien qualifié d’enrichissant, de mettre tout en œuvre pour accompagner la nouvelle équipe dirigeante dans ses efforts de redressement.
Il convient de souligner que la dette fiscale de l’OGP, estimée selon certaines sources à plusieurs dizaines de milliards de francs guinéens, reste l’un des obstacles majeurs au renouveau de l’entreprise. Si aucune mesure urgente n’est prise, cette dette pourrait compromettre gravement le redressement de l’OGP.
Il est important de noter que la Direction générale des Impôts a atteint un taux de recouvrement exceptionnel, avec plus de 120 % cette année, représentant environ 1200 milliards de GNF.
Faut-il enfin souligner que la DGI aurait, selon nos informations, adressé des courriers à certaines entreprises pour leur interdire de payer les redevances publicitaires à l’OGP tant que l’Office ne se met pas en règle vis-à-vis des Impôts.
D’où cette démarche de bon sens du Directeur général de l’OGP auprès des services des impôts. Histoire de dénouer, de toute urgence, ce potentiel goulot d’étranglement qui risquerait de saper dangereusement les efforts en cours en faveur d’un redressement rapide de l’entreprise.