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Région de Boké : les faits marquants de 2020

La région administrative de Boké a enregistré plusieurs événements en cette année 2020. Ils sont à la fois dramatique et réjouissant. D’abord sur le plan sanitaire, toutes les 8 préfectures que compte la région ont été affectées par la pandémie du Corona virus qui s’était déclarée depuis début mars en Guinée.

Depuis l’activation du centre de traitement des épidémies de Boké, la ville a enregistré le premier cas du covid19 le 11 juin 2020.

Ensuite, durant l’année 327 cas ont été confirmés  dont 12 femmes avec des cas graves  transférés à Conakry.  Heureusement, aucun cas de décès n’a été enregistré contrairement à d’autres localités du pays.

“A date, pas de cas de malades du covid-19. Cependant, nous avons enregistré 310 malades déclarés guéris. La courbe a tendance à décroître  au début. Le cetpi  était saturé avec une capacité d’accueil de 30 lits. Kamsar, Malapouya, Dabiss, Tanènè, Kolaboui, Boké centre, sont les 6 communes qui sont actives dans des cas de covid19”, a déclaré Leno Étienne, coordinateur médical de la prise en charge covid19 à Boké.

Il faut noter également que l’insécurité est revenue dans cette région de bauxite. Dans la sous-préfecture de Sangarédi près de 70 kilomètres de Boké, trois jeunes garçons ont été découverts morts entassés dans un coffre d’un véhicule non opérationnel dans un garage mécanique à la barrière début novembre. Ils étaient en état de putréfaction avancé.

A Dabiss, c’est un homme d’une trentaine d’années qui avait égorgé  une femme en état de famille, mère d’une fille. Le fait s’est déroulé le jeudi 17 septembre 2020 dans le district de Boundou-Lengué- sous préfecture de Dabiss. La victime nommée Hawa Conté a été tuée par son bourreau avant d’être décapitée.

L’auteur de ce crime crapuleux nommé Yéro Bella Sané est un cultivateur, âgé d’une trentaine d’années qui a bien reconnu son acte. Il donne ces motifs: “Je fais le trafic humain à cause de l’argent et du diamant pour devenir riche. Je ne connaissais pas cette femme. Nous nous sommes rencontrés et je l’ai tuée de mes proppres mains”.

Poursuivant, il confie: “je détenais la tête de la victime pour l’enterrer au fond dans la brousse.”

Comme les autres villes du pays à Boké, il y a de nombreuses manifestations pour réclamer les services sociaux de base notamment le courant, l’eau et  l’emploi jeunes.

A kolaboui, localité, située à près de 20 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Boké, est devenue le théâtre de violences consécutives à la crise postélectorale.

C’est dans ce climat de violence qu’une trentaine de boutiques et de magasins ont été vandalisés par des individus sous le regard complice des forces de l’ordre. A Kamsar en août dernier la colère de la population de la banlieue a causé la mort d’un homme, la destruction de la résidence du maire et certaines installations de l’entreprise minière de la place.

Sur le plan économique, l’arrivée du fonds développement local -Fodel- et l’Agence nationale de financement des collectivités (Anafic), a été vivement saluée par les citoyens  dont plusieurs projets répertoriés ont été financés dans la plupart des collectivités de la préfecture de Boké comme Dabiss qui a  vu plusieurs de ses groupements agricoles, maraicher bénéficier de financement.

La semaine de l’amitié de la Fraternité (Safra), une organisation sous régionale ouest africaine a regroupé à Boké 7 pays.  Il s’agit de Boké pour la Guinée Ngabou pour la Guinée Bissau, Tambacounda pour le Sénégal, Bassé pour la Gambie Selibaby pour la Mauritanie, Kaye pour le  Mali et Makény pour la Sierra Leone.

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