Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian

REFAMP : l’ex-ministre Mariama Sy prend les rênes de l’antenne guinéenne

L’ancienne ministre du Tourisme et femme d’affaires, madame Sy Mariama Diallo a été portée mercredi 30 juin à la tête de la section guinéenne du REFAMP (Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires), au terme de l’Assemblée générale du Réseau tenue à la Bluezone de Kaloum. « Nous sommes là pour continuer le travail qui a été très bien fait. Nous allons poursuivre cela et renforcer les capacités…La santé, l’éducation, l’énergie, les mines, l’inclusion financière, la digitalisation, l’agro-industrie, l’accès aux postes de responsabilité, nous n’avons rien oublié. Nous avons donné ces postes à des femmes qui ont l’expérience, la capacité et l’expertise, pour mener à bien ces genres de projet dans le bureau (exécutif) », a déclaré à la presse la toute nouvelle présidente du Réseau, quelques minutes après sa désignation.  Suivant les recommandations de la doyenne Hadja Saran Daraba – la première présidente du REFAMP/Guinée –, la nouvelle présidente du Réseau s’engage à inciter les femmes à la politique. En fait, partant du fait qu’il faut partir des partis politiques pour accéder aux postes politiques (à la Présidence, au gouvernement et à l’assemblée), Hadja Saran Daraba a encouragé les femmes à militer dans les partis politiques. Elle les a aussi conseillés à s’impliquer dans la lutte contre l’ethnocentrisme en Guinée et recommandé aux femmes élites de travailler avec les ONG locales contre l’ethnocentrisme en Guinée.  La nouvelle présidente a pris bonne note de tous ces conseils, ainsi que de ceux prodigués par la doyenne Hadja Aïcha Bah, présidente de l’assemblée générale.  Avant d’en arriver à la désignation de madame Sy Mariama Diallo, qui remplace désormais l’ancienne ministre Makalé Traoré, l’assemblée générale a d’abord servi à la lecture du rapport d’activité du bureau sortant, la lecture du rapport financier, ainsi que la lecture et la validation des textes juridiques (statuts et règlement intérieur). « Les élections étant devenues la pomme de discorde des acteurs politiques, il fallait mettre les femmes dans l’arène de l’observation électorale citoyenne… Les votes communautaires et leurs cortèges de crise à relent ethnique ont pu dans une certaine mesure être conjurés par le REFAMP en partenariat avec les ONGs de femmes dont la COFFIG-DCPD (Coalition des Femmes/Filles de Guinée pour le Dialogue, la Consolidation de la Paix et le Développement), forte de plusieurs organisations féminines réunies au-delà de l’appartenance politique, ethnique, sociale, religieuse et professionnelle. Cette brève évolution institutionnelle et d’ouverture vers les femmes à la base a contribué à renforcer la légitimité du réseau et constitue sans contexte le secret de sa longévité et de sa réussite… », a indiqué Hadja Mariama Déo Baldé, au nom de la présidente sortante Makalé Traoré.    L’assemblée a également connu la présence des ministres des Droits et de l’Autonomisation des femmes et celle en charge de l’Action sociale et de l’Enfance. Hawa Béavogui et Aïssata Daffé ont toutes exprimé leurs engagements à accompagner le REFAMP-Guinée, l’une des rares réseaux de femmes ministres et parlementaires à fonctionner dans la sous-région.  A cette assemblée de femmes, l’invité de marque aura été l’ancien Premier ministre, Ahmed Tidiane Souaré.  Il faut rappeler que le REFAMP/G a été créé le 11 Juin 1997, sur recommandation de l’UNFPA suite à la Conférence Internationale sur la Population et le Développement tenue au Caire en 1994. Elle se définit comme une organisation nationale dont l’objectif est de mobiliser toutes les femmes leaders en mesure d’influencer les politiques, les lois et les programmes visant à accélérer l’intégration effective des femmes dans le processus de prises de décisions et de contribuer à l’émergence d’une société plus juste et respectueuse des droits humains dans un climat de paix et de développement durable.

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...