En Guinée, l’année 2023 a été marquée par plusieurs événements tragiques qui ont endeuillé la population. Guinéenews revient sur les faits les plus marquants.
Des assassinats effroyables…
En 2023, des actes criminels ont secoué la communauté guinéenne. L’un des plus horrifiants s’est déroulé en mai dernier, lorsqu’un conducteur de taxi-moto du nom d’Aboubacar Camara a égorgé M’Mahawa Sylla, son bébé d’environ un an, et une fillette du même âge dans la commune de Matoto. L’assassin, qui s’était lui-même poignardé, a succombé à ses blessures après avoir été admis au bloc opératoire du CHU Ignace Deen. Les motivations derrière cet acte demeurent inconnues.
Les accidents de la route ont encore causé de nombreuses pertes en vies humaines
Comme chaque année, les accidents de la circulation ont endeuillé de nombreuses familles en 2023. Les causes, telles que le mauvais état du réseau routier, la vétusté des véhicules, le manque de visite technique et l’indiscipline des conducteurs, persistent. Parmi les récents accidents, celui survenu le 16 décembre à Sanankoro, dans la préfecture de Faranah, a coûté la vie à neuf personnes et blessé quarante-trois autres. Deux autres accidents fatals ont eu lieu le même jour, l’un à Zébéla, dans la préfecture de Macenta, et l’autre sur la nationale Coyah-Forécariah, chacun faisant cinq morts.
Le lundi 25 décembre 2023, un taxi-brousse a renversé un taxi-moto à 12 kilomètres de Kounsitel, faisant quatre morts.
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Les effondrements d’immeubles à Conakry ont également causé des pertes en vies humaines
À Conakry, les effondrements d’immeubles sont devenus monnaie courante ces dernières années. En juillet 2023, deux immeubles en construction dans le cadre du projet de logements sociaux à Simbaya 2, Matoto, se sont effondrés, entraînant la mort de cinq ouvriers. Parmi les causes identifiées figure la construction d’immeubles sans permis. Une enquête de Guinéenews a révélé que 70% des immeubles construits sans permis ont entraîné des pertes humaines.
Des incendies meurtriers ont également marqué l’année
Le 18 décembre dernier, une explosion suivie d’un incendie au dépôt central des hydrocarbures du pays a causé d’importants dégâts matériels et la perte de plus d’une vingtaine de vies humaines. Avant ce drame national, deux incendies en moins d’une semaine ont touché les locaux de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) et le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Bien que n’ayant pas entraîné de pertes humaines, ces incendies ont détruit d’importants documents administratifs.
Une compilation de Magnalen Traoré & Magnafing Doré