« La campagne de reboisement de 2023 se déroulera à l’échelle nationale. 261 sites dégradés ont été ciblés, sur lesquels 1 000 hectares seront reboisés et trois millions de plants seront mises en terre… »
La campagne nationale de reboisement a été officiellement lancée ce samedi 29 juillet par la ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Hadja Safiatou Diallo, à Dubréka. Le thème retenu cette année est : « Planter et protéger plus ».
Dans son discours de bienvenue, le maire de la commune urbaine de Dubréka a exprimé sa gratitude au département en charge de l’Environnement et du Développement Durable pour avoir porté son dévolu sur sa municipalité pour abriter la cérémonie solennelle de lancement de la campagne nationale de reboisement. Il a mis l’occasion à profit pour mettre l’accent sur les graves conséquences de la dégradation de l’environnement. Laquelle est devenue l’une des principales menaces à toute la planète.
Pour sa part, le préfet de Dubréka, le Colonel Aboubacar Sidiki Traoré, a rappelé que le reboisement est devenu de nos jours un devoir impérieux pour chacun et pour tous. Tout en martelant les effets pervers des actions anthropiques quotidiennes sur l’équilibre de l’environnement. Parmi ces actions, il y a, a-t-il énuméré, la coupe abusive et anarchique des bois, la carbonisation, les feux de brousse, la construction anarchique… Pour inverser la donne en vue de préserver l’environnement, le préfet a exhorté tout un chacun à un changement immédiatement dans ses façons de faire et d’agir.
« Personne n’ignore aujourd’hui que notre environnement est affecté par nos propres actions. Nos fleuves et rivières ne conservent plus la qualité d’eau d’autrefois. Les puits sont taris et le manque d’eau potable se fait sentir partout (…) », a-t-il déclaré.
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De son côté et avant de procéder au lancement officiel de la campagne de reboisement 2023, la ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a tenu, dans son discours de circonstance, à saluer vivement la mobilisation et l’engouement manifestés par les populations de la localité de Tanènè depuis que celle-ci a été choisie comme l’un des sites devant abriter les activités de ladite campagne.
« … En dépit de la variété des formations forestières propres aux quatre régions naturelles, celles-ci continuent d’être agressées par les actions de l’homme. Cela signifie que les défrichements culturels inadaptés, les feux de brousse récurrents, la carbonisation excessive et la coupe abusive et incontrôlée des arbres sont, entre autres, des facteurs qui contribuent énormément à la réduction de la couverture végétale dans notre pays. Entraînant ainsi la menace d’extinction des forêts, l’appauvrissement de nos écosystèmes, le dérèglement climatique et les risques de catastrophes naturelles. Pour ainsi inverser la tendance, il est nécessaire de mettre en œuvre un programme participatif de restauration du couvert végétal sous l’égide du gouvernement. Ce programme sera basé sur l’information, la sensibilisation et l’éducation du public, soutenu par une vaste activité de mise en terre des plants… En suivant résolument la dynamique de mise en œuvre de notre lettre de mission et l’atteinte des objectifs de notre contrat de performance, qui consistent notamment à restaurer et reboiser les zones écologiques sensibles, la campagne de reboisement de 2023 se déroulera à l’échelle nationale. 261 sites dégradés ont été ciblés, sur lesquels 1 000 hectares seront reboisés et trois millions de plants seront mises en terre et entretenues« , a annoncé la ministre Hadja Safiatou Diallo qui a, par ailleurs, précisé que plusieurs ONG locales et nationales, ainsi que les services techniques déconcentrés du ministère, ont été mobilisés dans les 33 préfectures et la zone spéciale de Conakry.
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