Les choses se sont rangées et arrangées si harmonieusement dans le délai imparti pour permettre au prisonnier de la CPI de venir à temps pour valider sa candidature. Cela est peu ordinaire, quoi qu’on dise. Elargi de cette manière par la CPI, Fatou Bensouda a dû s’arracher des cheveux de voir Jean-Pierre M’Bemba lui glisser entre les doigts comme une anguille. (Crédit-Photo:BBC)
N’est-ce pas sa venue qui a favorisé celle de Moïse Katoumbi, qui était empêtré dans une affaire de passeport italien ? L’intercesseur qui a réglé cette affaire n’est pas n’importe qui, mais qui est-il ?
A cette énigme, un mince indice pourrait vaguement guider les analystes : face aux tergiversations de Joseph Kabila, une diplomate américaine n’a fait qu’un passage en coup de vent à Kinshasa, et tout était rentré dans le rang, son pays est le seul à avoir le pouvoir de faire fléchir la CPI…
Maintenant que personne n’est exclu de cette présidentielle riche de plus de 600 candidats, il y aura marchandages infinis pour la plus grande confusion électorale en apparence. Mais au fond, il y a peu de chance pour un chaos à la malienne, à moins qu’on s’est fourré le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Si tel est le cas, le prochain président de la RDC n’est autre que le prisonnier de la Haye.