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Rapport de Human Rights Watch sur la Guinée : Conakry désapprouve et menace

Dans une correspondance dont une copie est parvenue à Guinéenews©, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile désapprouve plusieurs points du rapport de Human Rights Right intitulé « Guinée : le respect des droits humains est essentiel dans la lutte contre le Covid-19 » publié le 29 avril dernier. Il parle même d’allégations.

Tout d’abord, le ministère dirigé par Albert Damantang Camara réfute l’ONG internationale de défense des droits de l’homme quand elle écrit : « nos conclusions ont été transmises par e-mail le 23 avril à Albert Damatang Camara, ministre de la sécurité et de la protection civile, qui n’a pas répondu aux questions spécifiques qui lui ont été adressées.» Le ministère indique qu’il n’a trouvé aucune trace d’un e-mail relatif à ces questions. « Pour le bon ordre de nos dossiers et de notre organisation interne, nous vous sérions reconnaissant de bien vouloir faciliter nos recherches en nous indiquant l’adresse à laquelle vous l’avez envoyé », écrit le MSPC à Human Right Watch.

Le ministère n’est pas également d’accord avec l’ONG quand elle dit que les forces de sécurité ont violemment réprimé les membres et partisans de l’opposition avant et pendant le référendum constitutionnel. Pour le ministère, il s’agit d’opérations de maintien de l’ordre effectuées dans le respect de textes en vigueur. Des opérations qui, selon le ministère, ont conduit à l’arrestation de personnes et des saisies d’armes à Conakry et à l’intérieur du pays. « Par ailleurs, à moins que HRW ne soit uniquement concernée par les violations des droits de l’homme provenant des Gouvernements, il nous semble injuste que votre organisme ne fasse aucunement mention de celles perpétrées par l’opposition », reproche le ministère à l’ONG.

« Au regard de ce qui précède et de vos précédents rapports sur la Guinée nous constatons que Human Rights Watch se fait systématiquement l’écho des seuls arguments avancés par l’opposition ou par des collaborateurs en Guinée dont nous mettons en doute l’impartialité », critique le MSPC. Et menacer : « si une telle attitude devait persister nous nous verrions dans l’obligation d’en tirer toutes les conséquences, notamment en cessant toute collaboration avec votre organisation. »

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