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Procès du 28 septembre: Réactions croisées de deux avocats 

Accusé d’avoir participé à des actes de pillages le 28 septembre et les jours suivants, le Colonel Claude PIVI, continue de rejeter ces accusations. Une situation qui oppose Me Lancinet Sylla , avocat de Toumba et Me Elhadj Fodé Kaba Chérif, avocat de l’accusé.
Pour Me lancinet Sylla, Claude PIVI refuse d’assumer sa responsabilité dans cette affaire criminelle. « L’avocat adopte la position qui sied par rapport à la personne en présence. Vous avez un accusé qui est en train de nier alors que les éléments du dossier, le confondent le collent à la peau. Vous avez compris qu’il (Pivi, ndlr) ne veut pas dire la vérité, il a refusé même de répondre à un certain nombres nombre de questions. Sur ce, personnellement  je n’ai pas d’état d’âme. Claude Pivi a inventé de toutes pièces cette mission qui est pour moi une mission imaginaire. 
Parce que dans son premier procès verbal, il n’est inquiété nulle part qu’il a été à cette mission. Il l’a inventée lorsqu’il  comparaissait devant les magistrats instructeurs. Juste pour pouvoir prouver que ce jour-là, il était en dehors de Conakry. C’est ce que nous avons démontré et il a été établi qu’il n’est pas en train de dire la vérité, et qu’il ne veut pas assumer sa responsabilité dans cette affaire« , a affirmé Me Lancinet Sylla.
Pour sa part, Me Elhadj Fodé Kaba Chérif, avocat du colonel Claude PIVI, estime que tout ce qui a été dit devant les officiers de la police judiciaire sans l’avocat de l’accusé ne tient pas devant la cour. « Les procès verbaux, tout ce qui est constatation faite par les officiers de police judiciaire ne viennent qu’à titre de simples renseignements. On sait tous, le plus souvent dans quelles conditions, les procès verbaux sont dressés, vous êtes des citoyens guinéens. Vous savez comment ça se passe dans nos commissariats. On vous appelle au téléphone  sans aucune convocation. On vous dit de vous présenter et après, on vous prive de vos libertés puis on vous soumet à un interrogatoire. Il y a un procès verbal qui est dressé après. 
Vous voyez que nous sommes en matière criminelle parce qu’un citoyen qui a été convoqué par la gendarmerie qui n’était pas assistée d’un avocat en matière criminelle s’il y a eu un procès verbal, ce procès verbal est nul et de nul effet. Il doit être purement et simplement écarté. Donc, pour ce faire tout ce que notre client  est maintenant en train de dire dans la salle qui doit être considéré [comme vérité].  Ce n’est pas ce qui  a été dit ou qui aurait été dit devant ces officiers de police judiciaire, qui ont agi contre les prescriptions légales« .
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