Après deux mois de pause, le procès sur le massacre du 28 septembre a repris ce mardi 02 octobre devant le tribunal criminel de Dixinn avec le défilé des parties civiles à la barre. Cela, à la satisfaction des avocats des parties opposées. Lisez les réactions de deux d’entre ces avocats.
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Me Abdoulaye Keita, avocat de la défense (de Tiegboro Camara) : « le témoignage de ces parties civiles n’est pas important pour moi. Nous attendons juste l’administration des preuves pour réagir. Je me base toujours sur l’article 497 et 498 du Code de procédure pénale qui stipule que lorsqu’il n’y a pas de preuve, cela (l’accusation) ne veut absolument rien dire. C’est donc un faux débat (les accusations contre son client) ! Il a été demandé ici de dire qui les a administrés ces coups, ils n’ont donné aucun nom. En matière criminelle, il est difficile d’apporter des preuves et par manque de preuve, le juge va acquitter purement et simplement l’accusé. C’est une juridiction répressive, j’ai beaucoup confiance en elle et je sais qu’ils vont appliquer la loi. Nous restons sereins et imperturbables. Vous serez surpris de la décision du juge ».
Me Bernard Millimouno, avocat de la partie civile : « c’est leur droit de ne pas prendre en compte les déclarations des victimes. Le plus important pour nous, c’est qu’il y a vraiment de la cohérence dans la déclaration de nos parties civiles. Les déclarations de notre client sont confirmées par les deux autres témoins, ainsi que les procès-verbaux qui sont dans les dossiers de la procédure. C’est pourquoi nous sommes largement satisfaits de cette procédure. Les victimes ne mentent pas, ils disent ce qu’ils ont vécu... ».
