Me Lanciné Sylla avocat de Toumba rappelle à ses détracteurs que les preuves sont libres en droit pénal.
« L’article 497 de la procédure pénale est très clair et qui stipule que les preuves sont libres en matière pénale. Vous avez des révélations qui ont été faites. Avant l’ouverture de ce dossier, les victimes avaient peur de s’exprimer. Maintenant que ce dossier est ouvert, vous voyez les révélations accablantes qui ont été faites ? Des témoignages qui établissement que Dadis était bel et bien présent sur les lieux lors de ces massacres. Ces témoins au moment venus comparaitront, ici devant la barre et dire les yeux dans les yeux tout ce qui s’est passé.
Aujourd’hui par exemple, les éléments qui ont été établis par la defense qu’il y a eu complot, ces éléments ne démontrent absolument rien, c’est bien le contraire. Vous avez vu les documents qui ont été brandis par la défense de Dadis date du 30 octobre et la commission a été mise en place le même jour. Les membres de cette commission n’ont prêté serment que le 03 novembre. Il a fallu attendre plus d’un mois pour que cette commission commence à mener les enquêtes. Pendant ce temps , le président Dadis avait effacé toutes les preuves, cacher les corps sans autopsie, nettoyer le stade qui constitue une scène de crime.
Dire que c’est après un mois que la commission d’enquête a été mise en place, est un acte de mauvaise foi. Cette commission a été mise en place par deux ordonnances, la première est du 09 octobre, une semaine après le drame, que Dadis a pris l’ordonnance.
Deuxième chose, il n’a pas désigner ceux qui étaient membres de la commission. Il s’est plutôt adressé à la force vive de la nation, le baron, la magistrature ce sont eux qui ont désigné les membres.
Et c’est malheureusement eux qui ont pris assez de temps pour mettre les choses en place. Et dire que Dadis a effacé les preuves dans le stade, est-ce qu’ils ont vu le directeur du stade à ce sujet ? Et est-ce que le ministre des Sport est présent ici ? Le stade ne pouvait être ouvert que par son directeur ou par le Ministre ».