Le Colonel Blaise Goumou, a, en marge de sa comparution de ce 6 février 2023, demandé sa mise en liberté, ne serait-ce que de façon provisoire. Dès le début, il a dit qu’il a l’entière confiance au tribunal et qu’il est convaincu qu’il va être acquitté: « J’ai confiance en ces magistrats de ce tribunal. Je sais qu’ils vont me mettre en liberté. »
Quand Me Jean Moussa Sovogui, un des avocats de la défense, lui a demandé ce qu’il demande à ce tribunal, il a répondu qu’il veut être libre pour s’occuper de sa sœur qui est malade : « Si les choses demeurent en l’état, ce que je vais demander à monsieur le président, en toute sincérité, c’est de me libérer, même ne serait-ce que de façon provisoire. Et pour magnifier ma foi, je peux venir les lundis, mardis et mercredis, pour ne pas que le tribunal pense autrement. Maintenant, pour que les autres jours je puisse faire face au traitement de ma sœur. Je vous l’ai dit, ce procès-là a causé deux victimes chez moi. Vous ne pouvez pas imaginer l’état dans lequel je me trouve. Mais ne serait-ce que pour montrer ma bonne foi , qu’on me laisse suivre les trois jours du procès et que les autres pour que je passe par tous les moyens pour faire face [à cette situation]. Elle a quitté. Quand ma femme est venue, elle a quitté. Je vais la faire revenir et m’occuper de son traitement. »
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Le Colonel Blaise Goumou, qui est un procureur militaire, est accusé d’assassinats, de viol, de vol à mains armées et complicité dans l’affaire des événements du 28 septembre 2009. Au moment des faits, il faisait partie du Secrétariat général à la Présidence chargé des Services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le grand banditisme, dirigé par le Colonel Moussa Thiegboro Camara.
