Après plus d’une année de débats, plaidoiries et réquisitions, le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’Appel de Conakry se prépare à rendre son verdict dans l’affaire du massacre perpétré au Stade 28 septembre en 2009. En attendant la décision du juge Ibrahima Sory I Tounkara, le 31 juillet 2024, des acteurs de défense des droits de l’homme déplorent des manquements dans la tenue du procès. Ce, de l’enquête préliminaire jusqu’aux plaidoiries et réquisitions.
L’activiste des droits, Mamadou Kaly Diallo, est de ceux qui estiment que tout n’a pas été parfait. « Nous avons regretté par exemple qu’on parle de disparus et qu’il y avait eu des zones qui avaient été indiquées comme étant des zones de fosses communes, mais, qu’il n’y ait pas eu d’expertise allant dans ce sens, ni de transport judiciaire. Donc aujourd’hui, c’est facile de dire que l’enquête a été bâclée… », a-t-il dit.
Malgré ce manquement bien qu’important, l’activiste a tout de même salué la conduite du procès par le tribunal. De même, Mamadou Kaly Diallo attend que le verdict qui doit être rendu le 31 juillet prochain, réponde aux normes d’un procès juste et équitable. « Nous avons suivi durant à peu près deux ans, la conduite de ce procès. Nous avons salué et nous osons espérer qu’à la fin aussi, nous ne serons pas déçus et que le procès va répondre parfaitement aux normes d’un procès juste et équitable », espère l’activiste des droits de l’Homme.