Poursuivis pour coups et blessures volontaires, menaces et injures publiques contre le proviseur du Lycée Bonfi, Alhassane Bérété, les enseignants du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) ont, ce jeudi 16 janvier, rejeté en bloc leurs accusations devant le Tribunal correctionnel de Mafanco.
Dans la salle d’audience, la défense a déploré le fait que le certificat médical ne soit pas versé au dossier. Me Mohamed Traoré a également regretté le fait que le procureur soit incapable de rapporter les injures. « Si les syndicalistes avaient porté main sur le proviseur Alhassane Bérété, il serait à l’hôpital en ce moment », dira-t-il.
Interrogé, Alhassane Bérété a expliqué qu’il a bel et bien menacé avant d’être agressé. »Je n’ai aucun intérêt à mentir sur eux. Ils sont mes enseignants », a-t-il réitéré.
Au terme des débats, le procureur a demandé au tribunal de renvoyer le procès au lundi 20 janvier alors que la défense a émis une liberté provisoire.
Dans sa décision, le juge audiencier a renvoyé le procès au vendredi 17 janvier pour les plaidoiries et réquisitions