Placés sous mandat de dépôt depuis le 28 novembre dernier, puis condamnés en chambre de jugement pour des faits « d’atteinte à la santé publique et usurpation de fonction », 10 prévenus vendeurs de faux médicaments ont comparu par devant la chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), ce jeudi 21 mars 2024.
A cette audience, 7 des 10 prévenus ont donné leurs versions des faits devant le juge Daye Mara avant que l’affaire ne soit renvoyée au 28 mars prochain pour les plaidoiries et réquisitoire.
Tout comme leurs prédécesseurs de la précédente audience, les prévenus qui ont comparu à tour de rôle à l’audience de ce jeudi ont tous plaidé coupables. À tour de rôle, chacun a avoué être soit vendeur de produits pharmaceutiques ou de matériels médicaux au marché Madina où ils ont été interpellés lors d’une opération de ratissage.
Après les interrogations des différentes parties, le président Daye Mara a renvoyé l’affaire au 28 mars prochain pour les plaidoiries et réquisitions. Sur la demande de mise en liberté formulée par la défense, le juge l’a rejeté dans son délibéré.
Pour rappel, ces dix vendeurs ont été condamnés le 08 janvier dernier par la chambre de jugement, alors présidée par le juge Francis Kova Zoumanigui, à trois ans d’emprisonnement dont deux ans assorties de sursis et au paiement d’une amende de 5 millions de francs guinéens. Aussi, au paiement solidaire de 200 millions à titre de dommages et intérêts à l’État guinéen. Devant la chambre des appels, les avocats des prévenus demande l’annulation pure et simple de la décision du 08 janvier dernier