Ce jeudi 20 juin, le Tribunal de Première Instance (TPI) de N’Zérékoré a rendu son verdict dans le procès des membres du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDC) interpellés lors de la marche qu’ils ont organisée le 13 juin dernier.
A l’issue de plusieurs heures de débats houleux, le tribunal a décidé la relaxe de 22 prévenus pour délit non constitué, condamné 7 autres à trois mois de prison assortis de sursis et au paiement de 500 mille pour ‘’attroupement interdit sur la voie publique’’. Un autre groupe de 8 personnes a été condamné pour ‘’vol et destruction de biens privés’’. Elles écopent, chacune, 4 mois d’emprisonnement avec sursis et au paiement de 500 mille francs guinéens. Enfin, deux autres prévenus ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis pour ‘’détention d’armes légères’’ de petits calibres et munitions.
A l’annonce de ces sentences, Me. Salifou Béavogui, l’un des avocats de la défense a exprimé sa satisfaction. Car, dit-il, le droit a été dit. « Je lance un appel aux autres pour les dire que la manifestation est un droit constitutionnel dans notre pays », a martelé Me Béa.
Faut-il souligner que ces membres du FNDC étaient poursuivis pour ‘’attroupement, trouble à l’ordre public et violences, détention illégale des armes légères de calibre douze, tentative de vol, vandalisme de biens privés’’.