Il est le cinquième des 12 accusés à comparaître. Ce, après Tiégboro, Marcel, Toumba et Cécé Raphaël. À la barre, le ministre de la Santé sous le CNDD a plaidé non coupable de son implication dans le massacre du 28 septembre. Le Colonel Diaby a déclaré qu’il n’a jamais participé à un quelconque transport des corps (des victimes) et qu’il ne sait rien des disparus y compris des corps qui auraient été subtilisés des morgues des hôpitaux publics Donka et Ignace Deen.
» J’ai su qu’il y a eu des viols. Ont-ils eu lieu au stade ou aux alentours ? Je n’en sais rien… », a-t-il dit sur les cas de viol.
Ce jour, a-t-il dit, il était en partance pour Coyah quand il a été alerté sur ce qui s’était passé au stade du 28 Septembre. Il a alors rebroussé chemin. Et, après un passage à Donka, il a décidé d’aller chercher la clef de la pharmacie centrale de Guinée pour permettre aux médecins d’acquérir des produits d’urgence, …
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Pourtant, de nombreuses victimes ou parents de victimes dont les témoignages ont été par l’un des procureurs, accusent l’ancien ministre de s’être rendu à l’hôpital Donka où il aurait traité des blessés de chiens et de bâtard. Il y aurait même donné des coups de pied à un blessé. » Ce n’est pas vrai…« , a répliqué l’accusé qui dit être prêt à d’éventuelles confrontations.
» Je partais rarement au camp Alpha Yaya »
Abdoulaye Diaby a réfuté toute implication dans la présumée planification de l’empêchement de la manifestation du 28 septembre 2009. » Je n’ai pas été informé d’une telle réunion « , a-t-il dit à propos de la réunion qui aurait eu lieu au camp Alpha Yaya, dans la nuit du 27 au 28 septembre, autour de la manifestation des Forces vives d’alors composées de partis politiques et d’organisations de la société civile. « Je partais rarement au camp Alpha Yaya… », a d’ailleurs dit l’accusé. » Je loge au camp Samory et mon bureau est en Ville…Si je n’avais pas de documents à faire signer par le président, je ne partais pas au camp Alpha Yaya… », a-t-il ajouté.