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Présidentielle en Sierra Léone : le SLPP, le parti au pouvoir sort du silence (de notre envoyé spécial)

Sierra Leone peoples party  » le parti du peuple Sierra Léonais, le parti au pouvoir, est sorti du silence à travers une annonce dans laquelle il accuse l’APC ( All people’s Congress) le parti de l’opposition d’être à l’origine des incidents sur le quadruple scrutin du 24 juin.
Dans une déclaration dont copie a été transmise à la rédaction de Guineenews à Freetown, le SLPP regrette le fait que  « dans certaines parties du nord et de l’ouest du pays, les délégués du SLPP ont été victimes d’agressions physiques violentes, de harcèlement et d’insultes de la part de membres de l’APC. Ces actes étaient orchestrés par des responsables de l’APC.
Dans la zone de Western (ouest), des hauts cadres de l’APC soutenus par des voyous ont continuellement perturbé le déroulement des élections à Saint Anne’s, Howe Street à Freetown, intimidé les délégués du SLPP et également menacé d’incendier le bâtiment.
De plus, l’ancienne maire de Freetown, Yvonne Aki- Sawyer, a été vue dans une vidéo virale intimidant le personnel électoral après avoir voté. Le SLPP s’inquiète du comportement de l’ancien maire dont la  »conduite dégradante a tendance à plonger ce pays dans le chaos.
En outre, un autre membre de haut rang de l’APC, le Dr Richard Conteh, qui a été chef de cabinet dans l’ancien gouvernement d’Ernest Bai Koroma, a délibérément mal informé le public via son compte Twitter officiel et d’autres plateformes de médias sociaux sur les élections. Dans l’un de ses messages récents, il a affirmé que les délégués du parti de l’APC avaient été chassés de la ville de Pujehun. Cette affirmation s’est avérée fausse par la Commission électorale de la Sierra Leone (ECSL) lors de leur point de presse du 24 juin 2023.
De plus, une conversation WhatsApp divulguée entre les dirigeants de l’APC, y compris d’anciens ministres du Cabinet et des membres du Parlement, dans laquelle on entend un plan et un appel à mobilisation de fonds pour le meurtre de certains de nos dirigeants et partisans actifs du parti, y compris, Dr. Prince Harding et le secrétaire général, M. Umaru Napoleon Koroma.
En outre, des membres de l’APC dans la commune de Makeni se déplaçaient à plusieurs reprises d’un bureau de vote à un autre, pour retirer les partisans du SLPP de la file d’attente les empêchant ainsi de voter.
À Port Loko, Tonkolili, Koinadugu, Fabala et Kambia, il y a eu des incidents de harcèlement et d’intimidation de nos partisans dans le but de les dissuader de voter.
En outre, le SLPP attire l’attention sur la conduite de la National Elections Watch (NEW) en tant qu’organisation de la société civile.
Premièrement, nous pensons que le professionnalisme et la neutralité politique de NEW sont compromis. Le SLPP a vérifié de nombreux cas signalés d’affinité entre les agents du NEW et ceux du parti APC dans de nombreuses régions du pays. Dans le district rural de Western, en particulier, notre équipe a été témoin de nombreux cas où des agents connus d’APC accrédités par NEW et vêtus de t- shirts alors que les observateurs téléphonaient aux partisans d’APC pour qu’ils viennent voter après même la fermeture des bureaux de vote » lit on dans la déclaration.
Se basant sur des évaluations préliminaires internes de centralisation des voix, le parti SLPP s’est dit être convaincu d’une victoire écrasante pour son candidat , le brigadier général à la retraite Julius Maada Bio « Les résultats compilés par nos équipes indiquent qu’il n’y aura pas de deuxième tour. Le peuple a parlé massivement et l’a fait en confiant au président Bio le sort de la nation pour une nouvelle fois » lance
Umary Napoléon Roto le secrétaire général du parti.

 

Une dépêche de notre envoyé spécial à Freetown, Badicko Diallo pour Guinéenews

 

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