L’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines (UFR) de ce samedi 20 avril, animée par la député Aïssata Daffé, a essentiellement porté sur le compte rendu des travaux de la session des lois et du comité de suivi du dialogue politique qui se poursuivent actuellement au ministère de l’Administration du Territoire.
Entourée des députés Deen Touré, Ibrahima Bangoura et plusieurs autres membres du bureau exécutif du parti, Aïssata Daffé, la présidente des femmes de l’UFR, a d’abord présenté des représentants d’un groupement féminin de plus de 200 membres, venu de Coyah et adhère au parti.
A son tour, Dr Deen Touré, président du groupe parlementaire alliance républicaine, a expliqué que pendant la session des lois de l’assemblée nationale qui a débuté le 5 avril dernier, il sera question pour les députés d’étudier prioritairement : la loi sur la CENI.
«Tout le monde sait qu’il était prescrit dans les accords politiques que la session des lois doit mettre en place la nouvelle loi de la CENI. Et cela avant les élections législatives. L’UFR a demandé aussi qu’on travaille de nouveau sur les lois électorales parce que les élections communales qui viennent de se terminer ont montré la limite des lois électorales qui nous régissent. Elles ont montré aussi des insuffisances et même quelque fois des creux. On a eu affaire à des événements qui n’ont pas été caractérisés dans les lois », a expliqué le député.
Il a ainsi souligné l’importance de cette session au cours de laquelle l’UFR, à travers ses députés, a un engagement très fort dans cette opération. « Et nous restons à l’écoute de notre base. S’il y a de nouvelles idées à apporter pour que les avis du parti soient pris en compte au niveau de l’Assemblée nationale », a ajouté Dr Deen Touré.
Quant au comité de suivi au sein duquel l’UFR a repris sa place, le député explique que c’est au sein de ce comité que beaucoup de choses sont discutées ainsi que des décisions importantes en vue de leur mise en forme, soit par l’Assemblée nationale, l’exécutif ou par les instances compétentes en la matière.
Deen Touré et Boubacar Barry qui représentent l’UFR dans ce comité, affirment être en train d’étudier dans ce comité les différends électoraux recensés par le parti et portés à la connaissance de la CENI. A propos, a indiqué Dr Deen Touré, le chef de l’Etat, suite à son contact avec Sidya Touré, Cellou Dalein et la société civile, a confié au comité de suivi la recherche de solutions acceptables par tous en ce qui concerne les différends électoraux.
S’agissant de la restructuration du parti, le député Ibrahima Bangoura a demandé la nécessité de tirer les leçons des dernières élections locales. Toutes choses qui, dit-il, commencent par la restructuration des organismes du parti afin d’affronter sereinement les prochaines échéances électorales surtout la présidentielle de 2020 dont le slogan à l’UFR est: «2020, Sékouthoureya ». Pour le Vice-président de l’UFR, il s’agira pour les militants du parti de choisir des responsables qui sont à mesure de faire gagner le parti à la présidentielle de 2020. «Car partout où nous avons eu de bons représentants, nous avons gagné », a conclu Ibrahima Bangoura.