Malgré les efforts de la mairie à rendre la commune urbaine de Mamou propre pour offrir un cadre de vie agréable à la population, certains citoyens se livrent aux pratiques de combustion des pneus dans la zone des chemins de fer toutes les soirées. Des colonnes de fumée noire envahissent les quartiers Horé Fello, Poudrière, Kimbely et Almamya.
A la recherche des fils de fer contenus dans les pneus, des personnes passent chez les vulcanisateurs pour collecter des vieux pneus et qui sont calcinés dans les vestiges des chemins de fer situés dans les environs du marché. Les fils de fer extraits sont revendus aux forgerons et aux coordonniers qui en fabriquent des fourneaux de cuisine.
Pour un début, c’est l’administrateur du marché central qui s’est mis à traquer ces personnes. Plusieurs jeunes sans situation ont été interpellés puis être libérés après avoir été blâmés.
À lire aussi
Après avoir subi des critiques de la part des citoyens, ces auteurs de pollution ne brûlent plus les pneus la journée. Ils attendent après le crépuscule pour mettre le feu à une grande quantité de pneus qu’ils ont mobilisés la journée. L’obscurité aidant à dissimuler la fumée.
Du côté de la direction préfectorale de l’environnement, eau et forêts, l’équipe des conservateurs de la nature basée au niveau de la section eau et forêts reste indifférente à ces pratiques.
Ces fumées ne sont pas sans conséquence sur la santé de la population. Dr Sow médecin chef à la médecine générale à l’hôpital régional de Mamou souligne que: » cette fumée contient des particules toxiques. Elle est source d’infections pulmonaires (de l’asthme) chez les populations qui la respire » indique t-il.
Les autorités locales doivent agir pour interdire ces pratiques, à défaut, les empêcher au centre ville pour le bonheur des populations.