Pour améliorer leur gouvernance afin de mieux sécuriser les recettes et renflouer les caisses de l’Etat, le président Alpha Condé a amené les principales régies financières de l’administration publique à signer un contrat de performance. Parmi les services concernés par ce nouvel outil de contrôle, il y a la direction de la police routière.
Au bout de mois d’activités, le nouveau directeur central de la police a entrepris une tournée de contact dans les différentes unités déconcentrées du grand Conakry. A l’issue de cette visite ce vendredi 20 août, le contrôleur général Thierno Sanou Diallo a dressé un constat implacable. La Police routière est loin du compte. Elle stagne à 12% du niveau de son objectif initial fixé dans le contrat de performance, a-t-il déploré.
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« Il y a un contrat de performance que nous devons atteindre. Notre équipe a trouvé un grand déficit à recouvrer. A la date d’aujourd’hui, nous sommes à 12% et nous sommes au huitième mois de l’année. C’est pourquoi lors de cette tournée, nous mettrons un cachet particulier par rapport au respect de l’objectif de ce contrat de performance. Le montant total à recouvrer est de 814 millions 666 mille francs guinéens. Nous sommes aujourd’hui à 203 millions de francs guinéens (12%). Il y a un grand manque à gagner pour lequel nous engageons nos éléments et nos services pour le recouvrement de ce manque à gagner mais dans la légalité, dans la légitimité et dans les règles de l’art sans frustrer les usagers de route », a-t-il expliqué à la presse.
Faut-il rappeler que les commissariats spéciaux de la sécurité routière de Coyah, de Dubréka, d’Enta de Sonfinia, de Kobayah, Matoto et Bambéto ont été les premières étapes de cette visite du directeur central de la police routière qui a mis à profit sa tournée pour exhorter ses agents à un changement positif de comportement dans leur travail.