« Si les mêmes opposants avec lesquels nous avons élaboré un cahier de charges lors du dialogue inter-guinéen le 16 octobre 2016, parlent des électeurs fictifs dans le fichier électoral, il faut les comprendre. Car, ils veulent trouver un prétexte à leur défaite », a répliqué ce samedi 21 septembre, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et du Travail, Lansana Komara aux accusations de l’opposition par rapport aux fictifs dont regorgerait le fichier électoral. C’était à la faveur de l’assemblée générale traditionnelle du RPG Arc-en-ciel à Gbessia dans la commune de Matoto. Lisez plutôt l’extrait de l’intervention du ministre Komara sur la question :
«Tous les acteurs politiques ont pris part à la mise en place des démembrements de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Cela prouve à suffisance que nous sommes tous embarqués dans le même bateau vers les élections législatives. L’opposition a demandé de multiplier les démembrements de la CENI parce qu’elle a pensé que les résultats des élections étaient manipulés par les chefs de quartier. Alors que le Code électoral ne prévoit nulle part ceux-ci dans le processus électoral. Il y a plus de cinq mille démembrements contre deux mille auparavant. Pour les opposants, à travers cela, ils peuvent désormais contrôler le processus électoral et gagner. Nous allons vers la mise en place des Commissions Administratives de la Révision et de l’Etablissement des Listes Electorales (CARLES). A partir du 24 ou 25 septembre, l’installation des CARLES va débuter sur toute l’étendue du territoire national selon la CENI. L’opposition dit dans les médias qu’il existe 1 million 300 mille électeurs fictifs. C’est faux et archi-faux ! L’opposition guinéenne a toujours agi de la sorte. Chaque fois que nous avançons dans le processus électoral et quand elle voit son échec, au bout du tunnel, elle commence à placer des arguments. Pendant le dialogue inter guinéen le 12 octobre 2016, il y a eu un consensus qui a été mis en application. L’audit du fichier s’est très bien déroulé et tous les partis politiques ont contribué l’élaboration du cahier de charges. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on vient nous dire ceci ou cela. Nulle part dans le cahier de charges, on ne parle de fictifs…», a tranché Lansana Komara.