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Polémique sur le respect du chronogramme: un autre leader jette le pavé dans la mare

La question relative à la fin du processus transitoire qui est initialement fixée à fin décembre 2024, agite abondamment les débats dans le landerneau politique guinéen. En tout cas, après la sortie quelque peu controversée du nouveau Premier ministre Amadou Oury Bah sur ce sujet, le président du parti Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR), Bouya Konaté a fait ce jeudi une sortie chez Guinéenews où il explique techniquement l’impossibilité d’organiser plus d’une élection avant fin décembre 2024. Lisez plutôt son argumentaire :

« En tant que membre du comité de suivi et de résolution du cadre du dialogue inter guinéen, nous nous réunissons chaque mois à la Primature. Les équipes techniques remontent les informations recueillies auprès des départements ministériels concernés par les élections et les résolutions. Aujourd’hui, d’un point de vue technique, il est impossible que la transition se termine en décembre 2024, à moins de se leurrer. Nous allons débuter le Recensement Administratif à Caractère d’État Civil (RAVEC) qui se terminera en novembre 2024, et il faudra trois mois supplémentaires pour finaliser le fichier électoral (décembre, janvier, février, mars 2025). Ce n’est qu’à partir du mois de mars 2025 que nous pourrons envisager la tenue d’une élection, c’est-à-dire le référendum. On ne peut organiser une élection sans disposer d’un fichier électoral, qui ne pourra être prêt qu’aux alentours de mars 2025. D’un point de vue technique, il n’est pas envisageable que la transition se termine en décembre 2024. Il y aura inévitablement un décalage du calendrier », a-t-il conclu.

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