«Nous prenons souvent l’exemple du Sénégal ou de la Côte d’Ivoire et nous aimons comparer les travaux routiers entrepris par les Présidents Macky Sall ou Ouattara à ce qui se fait chez nous en Guinée. Mais, nous ne nous demandons pas ce que ces dirigeants ont trouvé sur place en venant au pouvoir. Les fondamentaux routiers existaient et s’ils étaient abimés, ne l’étaient pas à plus de 80% (Alors qu’en Guinée, plus de 81% du réseau routier était dégradé, ndlr)»
En marge de sa conférence de presse animée ce lundi 18 mars, le ministre des Travaux publics, Moustapha Naïté, a fait savoir que d’importants fonds ont été investis dans les infrastructures routières depuis l’arrivée au pouvoir du président Alpha Condé. Cela, dans le but de soulager les Guinéens et d’impulser une dynamique au développement économique du pays.
Il n’y a pas de développement économique sans un réseau routier fiable. Et c’est en étant bien conscient de cela que le président Alpha Condé, selon Moustapha Naïté, met un accent particulier sur le développement des infrastructures routières. Ces actions devront passer par la prise en compte des pôles de compétitivités, puisque que la route absorbe plus 90% du trafic à l’intérieur du pays notamment avec le déplacement des commerçants et des populations.
« Il s’agit aussi de remettre au cœur de la vision, l’attractivité de nos potentiels portuaires, industriels, agricoles et miniers », a-t-il précisé.
Pour se conformer à ces visions, d’énormes fonds ont été débloqués par l’actuel régime. « […] Cette Renaissance a demandé beaucoup d’investissements engagés et ou mobilisés depuis 2011. Au moins 2,200 milliards de dollars ont été investis dans le développement des infrastructures routières sous la 3ème République », a souligné M. Naïté avant d’ajouter que ces différents chantiers engagés par le département des Travaux Publics ont occasionné la création de plus de 320 mille emplois temporaires: «les différents ministres en charge des Travaux publics ont mis au cœur de la stratégie, l’emploi des jeunes avec la composante HIMO. Sans se tromper, l’on pourra dire que plus de 320.000 emplois temporaires directs ont été pourvus depuis 2011 uniquement avec les travaux routiers. Ce chiffre est forcément en deçà de la réalité économique engendrée par la politique des grands travaux lorsqu’on sait que sur le long des axes, objet des travaux, se développe une économie locale de chantier.»
Depuis 2011, dit-il, ce sont plus de 2000 km de routes qui ont été réhabilités et (ou) reconstruites. Si l’actuel régime avait trouvé de bonnes routes, ces 2000 km devraient être de nouvelles routes, soutient-il.
Le ministre Naïté prend aussi l’exemple du Sénégal et de la Côte d’Ivoire dont les deux présidents ont fait d’énormes réalisations sur le plan d’infrastructures routières. Si cela a été possible, explique-t-il, c’est parce qu’ils ont trouvé quelque chose de bon : «pour illustrer mes propos, nous prenons souvent l’exemple du Sénégal ou de la Côte d’Ivoire et nous aimons comparer les travaux routiers entrepris par les Présidents Macky Sall ou Ouattara à ce qui se fait chez nous en Guinée. Mais, nous ne nous demandons pas ce que ces dirigeants ont trouvé sur place en venant au pouvoir. Les fondamentaux routiers existaient et s’ils étaient abimés, ne l’étaient pas à plus de 80% (Alors qu’en Guinée, plus de 81% du réseau routier était dégradé, ndlr). Si l’un avait hérité d’un réseau en bon état et a pu continuer aisément avec la construction de nouvelles autoroutes, c’est parce qu’il n’avait pas besoin de réhabiliter ou reconstruire les axes principaux avec les ressources disponibles. L’autre pouvait construire de nouveaux ponts à péage à Abidjan, parce que l’existant le permettait.»
Il poursuit en disant que ceux qui critiquent le gouvernement sur le niveau actuel du réseau routier guinéen devraient réfléchir sur l’état dudit réseau avant l’arrivée au pouvoir du président Alpha Condé.
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